Dans le but d’absorber le surnombre, chaque école aura au moins une classe de préscolaire. Si l’opération lancée en 2000 a piétiné quelque peu au début, ce n’est plus le cas aujourd’hui.
D’abord, cette préparation de l’enfant pour aborder la première année est dotée maintenant d’un corps enseignant qualifié, et puis ce n’est plus du bricolage car les manuels et autres documents pédagogiques sont mis à la disposition des instituteurs (trices) désignés à cet effet. “Quand l’expérience a été lancée au début à l’école des pins, cela n’a pas été facile, il n’y avait rien. On s’est débrouillé quand même”, se rappelle le directeur d’une école primaire. Selon une source proche de l’inspection de Draâ El Mizan de nombreuses classes de ce type ont été ouvertes depuis la première expérience.
“A chaque fois que le besoin est ressenti et qu’il y a une classe et un enseignant, nous avons proposé dans la carte scolaire la mise en place d’une division”, nous a confié notre source. Nombreux sont les instituteurs ayant pris ces élèves en première année qui ont fait ce constat : “quand ces petits bambins ont suivi le préscolaire, ils arrivent avec des compétences en écriture, en lecture, en dessin…
En fait, les premiers pas sont franchis. Je vous assure qu’on ne trouve plus de difficultés avec eux”, Pour l’année prochaine, cet enseignement sera généralisé.
D’ailleurs, les responsables du secteur de l’enseignement de la daïra ont regroupé dernièrement tous les instituteurs (trices) auxquels seront confiés ces enfants âgés de cinq ans. “Ces enseignants sont choisis selon des critères : l’ancienneté, l’expérience, l’aptitude à prendre en charge de tels enfants.
La plupart sont des enseignantes car à cet âge l’élève a besoin encore d’affection maternelle, même si l’institutrice ne remplace par la mère, elle pourra tout de même combler un tant soit peu ce manque”, nous a expliqué à ce sujet un conseiller pédagogique.
Amar Ouramdane
