Une rencontre entre la Confédération algérienne du patronat et les pouvoirs publics, a eu lieu mardi passé au siège de la wilaya de Béjaïa en présence d’une centaine d’opérateurs économiques de la wilaya. Pour les deux parties, patronat et pouvoirs publics, cette rencontre, même ajournée à trois reprises par le passé, se veut un espace de concertation et de dialogue, dont le but est d’amorcer une nouvelle dynamique de développement local. Dans ce contexte la confédération algérienne du patronat de Béjaïa, initiatrice de la rencontre, inscrit d’entrée ses démarches et son champ d’action dans le cadre des orientations du pacte national économique et social.
Selon Djamel Azzoug, président de la CAP de Béjaïa qui s’exprimait lors d’un point de presse animé mercredi au siège de la confédération, la rencontre de mardi a permis à son organisation de déceler une certaine volonté de l’administration quant à la prise en charge effective des problèmes et des écueils auxquels font face les opérateurs économiques de la région. Partant de là, fera remarquer le conférencier, un nouveau climat vient d’être instauré permettant du coup aux deux parties de se concerter périodiquement.
La CAP de Béjaïa dont, la vocation est l’accompagnement du développement économique dans la wilaya se propose aussi d’être une force de proposition. Dans cet ordre d’idées, les APC et les élus locaux seront rendus désormais destinataires de propositions de la part de la CAP afin qu’ils puissent générer une valeur ajoutée sur leurs territoires.
De même, la création des zones d’activités dans les régions enclavées se fera de gré à gré. Par ailleurs, dans les autres régions, à savoir les chefs-lieux, cela se fera par voie d’adjudication ou de concessions. Partant de là, les problèmes des zones industrielles seraient, un tant soit peu, pris en charge, à en croire, du moins, le premier responsable de la CAP de Béjaïa.
La question des entreprises qui font montre de frilosité dans la réalisation d’infrastructures dans les régions rurales a été également abordée lors de la rencontre ce mardi. La encore, la CAP a fait des propositions allant dans le sens d’octroyer aux entreprises de réalisations une marge bénéficiaire plus conséquente. D’autre part, le problème de l’extraction des sables d’oueds a été soulevée, dont l’interdiction devrait incessamment être effective, de même que le problème du foncier, notamment l’expropriation.
D. S.
