Le défunt animateur fétiche des Algériens

Partager

Un hommage a été rendu au défunt animateur de la télévision, Riadh Boufedji, à l’occasion de la célébration de la Journée nationale de la Casbah, par « l’Association Arts et Culture ». Des amis du défunt, des hommes de cultures et des représentants de plusieurs associations pour de sauvegarde de l’héritage culturel et architectural de la Casbah ont assisté à cette commémoration. Boufedji militait pour la culture, particulièrement, pour la réhabilitation de la « Médina » d’Alger. Riadh Boufedji était devenu, l’un des animateurs fétiches des algériens et s’est fait connaître, dans le monde, grâce à son humanisme envers des milliers de gens qu’il a connus, à travers son émission, Wa koul chaï moumkin (Tout est possible). Cette émission consacrée à la recherche des disparus au profit des familles, « donnait à son activité un sens pour la promotion des valeurs de la tolérance », a souligné le producteur de cette émission phare de la télévision nationale, M. Saïd Eulmi.

« Il était toujours pour la sauvegarde du patrimoine culturel de l’Algérie. Boufedji œuvrait pour la préservation de la mémoire collective », ajoute-t-il M. Eulmi. Ce dernier témoignait des qualités d’un collègue qui l’accompagnae durant 14 années. L’animateur et ex-directeur de la Radio El Bahdja a parlé, pour sa part, du défunt, en le qualifiant de « personnage à facettes multiples ». Il évoquera son amour pour la peinture et précise que de nombreux tableaux d’art plastique sont exposés actuellement dans le hall de la salle Laâdi Flici du Théâtre de verdure, comme hommage au défunt. Ces toiles invitent à un voyage au coeur de la « Medina d’Alger » et son architecture spécifique et légendaire.

En retraçant le parcours de son collègue, alors qu’il était guide touristique, Salim Saâdoun dira : « Enfant de la Casbah, Boufedji, racontait l’histoire de ce patrimoine immatériel aux étrangers, avec talent mais surtout, avec amour et passion. Il disait que « Sa » Médina est un haut lieu de mémoire ».

Selon les nombreux témoignages du défunt, parus dans la presse nationale, Boufedji estimait que le métier de guide touristique est un exercice qui lui avait permis de découvrir les richesses naturelles, culturelles et humaines de l’Algérie. De leur côté, ses amis, venus nombreux à cette cérémonie, ont rappelé sa carrière sportive où il a été membre de l’équipe nationale de volleyball et celle du tennis de table. Ils diront aussi que Riadh Boufedji avait participé également à plusieurs marathons. L’hommage qui a été rendu à ce grand homme s’est déroulé dans une atmosphère. Des partitions musicales andalouses ont été exécutées, à l’occasion, par les membres de l’association « El Djazira », pour rappeler l’attachement de Boufedji à l’univers musicale de sa « médina » natale.

Fazila Boulahbal

Partager