5 ans de prison pour homicide volontaire

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Statuant sur le cas d’un policier accusé d’homicide volontaire, la cour pénale de Boumerdès a requis contre lui, hier en milieu de journée, une peine de cinq ans de prison ferme. L’inculpé répondant aux initiales H. K. S., exercait comme policier au siège de la wilaya jusqu’à la date de non arrestation. Les faits de cette affaire remontent au 13 mai 2007. Ce jour-là, peu avant l’aube, H. K. S., se serait trouvé dans une situation de légitime défense lorsqu’un individu s’est introduit dans son appartement situé au cinquième étage d’un batiment de la cité des Coopératives. Dès qu’il a vu la silhouette d’une personne qui tentait d’entrer dans son logement, en passant par la porte fenêtre entrouverte, l’inculpé a dégainé son arme, un P. A. 9 mm. Le premier tir a fait fuir l’intrus. Mais “en entendant des voix d’autres personnes provenant de l’exterieur j’ai cru avoir affaire à des terroristes.” a-t-il expliqué.

De l’extérieur, on lui demandait de cesser les trucs. Mais l’intrus en question avait reçu deux coups l’atteignant mortellement a la jambe et à la tête. Le policier lança alors, un appel d’urgence aux services de la protection civile. Mais la victime répondant aux initiales B. A., (22 ans) et originaires dit-on de Bordj-Ménaiel, a succombé peu après à ses blessures. La défense qui a plaidé, bien sûr, l’innocence de son mandant a précisé que celui-ci était en droit de se défendre d’autant que l’intrus était ivre au moment des faits.

Selon la défense, “l’acte d’homicide volontaire n’est point établi.”

Mais le parquet a fait observer à l’inculpé qu’il avait d’autres moyens de se défendre sans utiliser son arme à feu. Le représentant du ministère public a prononcé contre lui, une peine de 20 ans de prison ferme. Le juge a reduit la condamnation à cinq ans de prison ferme.

S. H.

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