Un émir de l’ex-GSPC abattu, un militaire tué et deux autres blessés

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En opération de ratissage dans le sahel de Legata, 25 km à l’est de Boumerdès, les forces de sécurité ont abattu avant-hier en fin d’après-midi un dangereux élément de l’ex-GSPC répondant au nom de Abdi Abdi. En menant la dite action, une patrouille militaire a déploré dans ses rangs un mort et deux blessés dont un grièvement.

Selon des sources concordantes, un violent accrochage a opposé, dans la soirée d’avant-hier, vers 18 h, un détachement local de l’ANP à un groupuscule terroriste qui tentait de s’introduire dans une ferme située à la sortie sud de Legata.

Les tirs précis des militaires ont permis d’abattre un élément de cette horde islamiste au nombre indéterminé.

Lors de l’accrochage, un militaire a été tué et deux autres blessés dont un aux membres inférieurs.

Profitant juste après de l’obscurité, les assaillants ont pu prendre la fuite à travers champs. L’opération de ratissage s’est poursuivie hier matin avec un prolongement jusqu’à la foret de Chouicha relevant de Zemmouri.

On parlait en milieu de journée de l’élimination de deux autres terroristes. Mais l’information n’est pas confirmée, à l’heure où nous mettons sous presse.

L’on précise, cependant, que les forces de sécurité ont récupéré, suite à leur engagement, deux kalachinkovs.

S’appesantissant sur le palmarès sanglant du terroriste abattu -identifié comme étant Abdi Abdi, nos sources rappellent qu’il a pris le maquis en 1996. Originaire du lieu-dit Chatt, près de Réghaïa, Abdi Abdi a été promu au rang d’émir de serriate d’El-Feth, depuis la création du GSPC en septembre 1998. En compagnie d’autres acolytes- entre-autres Ould Amri éliminé il y a plus d’un mois, il avait planifié de nombreux attentas contre les policiers et gendarmes sur l’axe Boudouaou Aïn-Taya. Entre 2001 et 2003, il a fait partie, rappelle t-on encore, de la serriate El Horra (section libre) créée par Hassan Hattab avec l’objectif précis de commettre des attentats contre des personnalités politiques.

Ayant survécu aux multiples opérations ayant pratiquement décimé la dite-section sanguinaire remake du Fida, organisation anéantie, en 1997 Abdi se serait déplacé vers l’est de Boumerdès.

Mises en alertes, là, les forces de sécurité ont déclenché depuis plus d’une semaine plusieurs opérations de ratissage. L’une d’entre-elles avait permis il y’a dix jours, l’élimination d’un émir de serriate d’El Arkam, du nom de Amrane Halouane. Et avant-hier, donc, Abdi Abdi a connu le même sort. il est bon de rappeler enfin, que les forces de l’ANP et autres structures annexes de sécurité ont neutralisé, au total en moins de six mois, près d’une cinquantaine de terroristes dont presque la moitié sur l’axe Zemmouri Sahel Boubarak. Parmi les sanguinaires abattus, sept sont considérés comme émirs de serriates ou de Djound dans l’organigramme de la nébuleuse terroriste locale

Salim Haddou

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