La D.D.K. : Vous êtes à la tête de l’école doctorale en informatique de Béjaïa. Deux ans après sa naissance, comment se porte-t-elle ?M. Abdelkamel Tari : Je dirais qu’elle se porte très très bien. Nous fournissons au quotidien des efforts colossaux dont nous récolterons les fruits d’ici le mois de septembre 2005. Nous ferons soutenir, à cette date, une promotion de trente étudiants en magister et nous enchaînerons sur le doctorat à partir d’octobre. Nos remerciements vont aujourd’hui aux professeurs Djoudi Merabet, notre recteur, M. Boualem Saïdani qui a fixé l’école doctorale, la formation informatique et toutes nos compétences algériennes à l’étranger.
Qu’en est-il de la qualité des échanges avec les universités étrangères ?Tous les intervenants de la diaspora notamment appartiennent à de prestigieuses universités ou à de grandes écoles doctorales.Notre bataille consiste maintenant à tenter de labelliser la formation doctorale, de l’intégrer dans le cadre du haut conseil à la coopération universitaire algéro-française, instance voulue et soutenue par nos dirigeants respectifs à un très haut niveau. Le but étant d’encourager une dynamique d’échange et de mobilité entre les enseignants et les étudiants de part et d’autre de la Méditerrannée.
Entretien réalisé par M. R.
