Appareils high-tech pour détecter le crime

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“La finalité de notre manifestation est de faire connaître notre institution aux citoyens. Elle s’inscrit dans la politique de proximité pour laquelle nous avons résolument opté”. C’est par ces quelques mots que le chef de groupement de la Gendarmerie nationale, le lieutenant-colonel Derramchia, a situé l’objectif des portes ouvertes organisées hier à la Maison de la culture de Bgayet. Une manifestation qui, outre le wali, les différents chefs de corps militaires, le procureur général et le président de la cour, a drainé une foule importante, curieuse d’aller à la rencontre d’une institution qui, Printemps noir oblige, a adopté depuis plusieurs années un profil bas. En fait, ils sont peu nombreux les citoyens à avoir une connaissance vaste et précise des missions dévolues à ce corps de sécurité. Une exposition exhaustive reprenant toutes les missions de la Gendarmerie nationale a été présentée au public sous forme de prospectus, de tableaux statistiques, de chiffres et de slogans chocs. Mais, le véritable clou de la manifestation a été sans conteste le matériel high tech exposé par les différents services. Avec le sourire en prime, ce qui ne gâte rien. Ainsi, le service gendarmerie scientifique” a présenté toute la panoplie mise à sa disposition pour détecter et traquer le crime : empreintes digitales relevées sur un comparateur d’empreintes, puis stockées en mémoire sur micro-ordinateur, disponibles en cas de nécessité en une poignée de secondes, appareil à détecter les faux, tous les faux (documents, monnaies…). Et comme pour conférer un surcroît de crédibilité à l’évènement, les présentateurs arboraient une combinaison immaculée qu’ils revêtent, disent-ils, “pour les prémunir contre toute contamination quand ils sont en opération”.D’autres outils de travail comme l’appareil de vision nocturne et le détecteur de métaux ont été bien mis en évidence.Le service informatique qui coordonne un peut tout ça a mis en exergue son rôle essentiel dans la bonne utilisation de toutes ses techniques de pointe.Un autre volet a particulièrement retenu l’attention des présents : l’irruption du son et de l’image. Finie la bonne vieille musique feutrée, dite d’ambiance !Directement projetés sur le mur, des séquences sur l’entraînement des gendarmes et des simulations parfaitement réussies ont défilé, drainant par leur côté spectaculaire et rappelant un beau film d’action, la majorité des visiteurs. De même la brigade canine de Blida, filmée dans ses pénates a mis en avant l’espèce de complicité qui unit l’homme à son fidèle compagnon à quatre pattes.“Réhabiliter définitivement la dimension humaine de la gendarmerie et asseoir une bonne foi pour toutes le fait que tout est fait en faveur du citoyen”, voilà ce que notre mentor, le colonel Derramchia espère engranger comme dividendes de cette manifestation. Et de rappeler “le rôle éminemment important du citoyen sans lequel nous demeurons désarmés face à la montée en puissance de la criminalité.” Une synergie loyale, librement consentie entre citoyens et gendarmerie, voilà en fait la substance du message qu’a voulu délivrer cette opération portes ouvertes qui de l’avis des visiteurs rencontrés sur place, a été une réussite.

Mustapha R.

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