La Kabylie n’aura pas soif

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Les amendements sont proposés, essentiellement par les députés du Parti des travailleurs, qui, d’après certains d’entre eux que nous avons rencontrés dans les coulisses de l’hémicycle, ne se font pas beaucoup d’illusions quant à l’issue des débats. Ce n’est certainement pas un hasard si les débats étaient passionnés autour de la question, vu l’importance et la sensibilité du secteur. Les concepteurs de la loi visent à « renforcer la sensibilisation autour de l’eau et sa sauvegarde », ainsi que  » la consolidation des mécanismes capables de réaliser la coordination et la concordance des points de vue autour du secteur de l’eau « . Quant aux questions qui ont accaparé l’attention des députés, il y a lieu de relever l’exploitation des ressources halieutiques qui doit revenir, d’après la majorité des intervenants, à l’Etat étant donné que l’eau est une ressource qui appartient « à la collectivité nationale ». Même le système des concessions ne semble pas plaire aux députés qui craignent que « le sort de l’eau comme celui réservé à la loi sur les hydrocarbures ». Autrement dit, le système des concessions proposé par le gouvernement ne doit pas voir le jour. La gestion de l’eau, quant à elle, doit revenir à l’Agence nationale de l’eau et relève, en outre, de la compétence des communes. « Le service public de l’eau est du ressort de l’Etat et des communes », lit-on dans l’article 100 amendé de cette loi. Au moment où nous mettions sous presse, la loi n’était pas encore amendée et les débats n’avaient pas encore pris fin.

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