“Min ayna laka hada”

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l Il y a de la joie dans la maison FLN. C’est son président d’honneur, Bouteflika himself, qui pilote la lutte anticorruption.“Min ayna laka hada” revient à la une avec la moralisation de la vie publique. Eh bien, tout cela n’est pas du goût de Belkhadem et consorts. “Min ayna laka hada” est une vieille histoire, qui leur a permis de régler leurs comptes aux opposants et autres réticents du parti unique.Au même moment, les ténors se remplissaient les poches et les coffres à coups de commissions sur les marchés publics et les marchés de gré à gré.Aujourd’hui, ils s’avèrent être les chantres de l’amnistie et de la réconciliation, sans en connaître la teneur et le contenu. L’objectif étant de mettre à l’abri les fortunes mal acquises et de bénéficier de l’amnistie (l’amnésie ?).Ensuite, la réconciliation aidant, tous les Algériens seront frères.Qu’ils soient voleurs, corrompus ou corrupteurs ; ils espèrent nous être imposés dans le livret de famille par la grâce de la réconciliation et de l’amnistie. Le FLN divisé, éclaté et écartelé ; dans un réflexe de survie, retrouve son unité et sa cohésion, face à la lutte anticorruption. Il n’y a plus de pro-Fléne, ou pro-FLN, tous unis pour dénoncer Ouyahia. Ha ! Celui-là, l’empêcheur de tourner en rond, et son entêtement à accomplir sa mission. Mais malin qu’il est, le fils de Bouadnane n’oublie pas de dire qu’il ne fait qu’appliquer le programme du président de la République, président d’honneur du FLN. Alors que faire, que penser d’un parti qui siège au gouvernement et qui critique Ouyahia, et refuse la lutte anticorruption prônée par son président d’honneur ? Ou le FLN s’est trompé d’alliance, ou Bouteflika s’est trompé de parti !

Ouziri

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