A en croire les écrits officiels émanant la section syndicale UGTA de la SIMB (Société industrielle des métaux de la wilaya de Béjaïa) au directoire de la SGP est/sud-est d’Annaba, le processus de la privatisation de l’entreprise se ferait dans une opacité totale. Même la résolution n°6 du CPE du 4 juillet 2004 aurait été piétinée puisque le partenaire social n’aurait, non seulement pas été associé, mais également même pas été informé de l’état d’avancement du processus de la privatisation de l’entreprise.
La section syndicale de la SIMB a été jusqu’à saisir la centrale syndicale UGTA qui, à son tour, par le biais de son chargé des affaires économiques, a envoyé un courrier officiel, daté du 26 janvier 2008, à la SGP est/sud-est d’Annaba, dans lequel il lui est demandé des éclaircissements sur cette affaire et même d’instruire les responsables de la SIMB pour l’application de la résolution n°06 du CPE ainsi que la programmation d’une rencontre entre le syndicat d’entreprise de la SIMB et la SGP est/sud-est d’Annaba.
En attendant, la majorité des salariés de l’UCMA (Unité des charpentes métalliques d’Amizour) dépendant de la SIMB, demandent la restitution de leurs engagements consistant en un versement pécunier des 10% des actions, et cela, à cause, justement de l’opacité dans laquelle se ferait le processus de la privatisation de la SIMB.
Signalons que cet engagement ne serait pas légal au vu de l’article 28 de l’ordonnance 01-04 du 20/08/2001, lequel stipule que la quote-part des salariés doit être représentée par des actions, c’est-à-dire, qui ne peut, en aucun cas, être convertie en argent.
Tarik Amirouchen