Le SNJ et la LADDH dénoncent

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Le verdict prononcé en appel, avant-hier, à l’encontre de nos confrères du quotidien El Watan !, Omar Belhouchet directeur et son chroniqueur, Chawki Amari, a suscité des réactions de la part des membres de la corporation.

Ainsi, Kamel Amarni, secrétaire général par intérim du Syndicat national des journalistes (SNJ), a déclaré ceci : « Nous avons été surpris et profondément indignés par ce verdict définitif prononcé, mardi, à l’encontre de nos confrères d’El Watan, notamment Omar Belhouchet et Chawki Amari. »

Et d’ajouter, « nous le sommes d’autant plus que cette sentence politique prévoit l’emprisonnement de nos deux confrères alors que même le pouvoir s’était publiquement engagé à cesser la cabale judiciaire contre la presse pour délit de presse ». Convaincu que ce verdict politique traduit une « volonté claire de punir » El Watan, le SNJ, appelle les autorités à reconsidérer immédiatement cette sentence et cesser définitivement le “chantage judiciaire” pour rétrécir davantage la liberté de la presse et d’expression en Algérie.

De son côté, maître Bouchachi Mostefa, président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH), a exprimé sa solidarité aux deux journalistes et à l’ensemble de la presse écrite. La LADDH, tout en rappelant sa position de principe, concernant les libertés d’expression et d’opinion, considère que de telles condamnations constituent une remise en cause du droit à la liberté d’expression consacré dans la Constitution et par le Pacte international des droits civils et politiques, notamment dans son article 19.

La LADDH qui milite pour la dépénalisation du délit de presse, appelle à une large mobilisation dans la société en faveur des libertés au moment où d’autres journalistes dans différentes wilayas risquent des condamnations similaires.

N.B.

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