Amar Tou appelle à  »poursuivre l’amélioration »

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Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Amar Tou, a appelé, mardi, à Alger, les médecins et praticiens, à « poursuivre l’effort d’amélioration » de la qualité des services et des soins dans les établissements de santé. Il est en tout cas, peu probable pour les citoyens, de bénéficier de nouvelles qualité des services et des soins dans les différents hôpitaux et centres sanitaires tant que les réformes engagées depuis quelques années restent lettre morte. C’est incontestablement l’une des conditions sine qua non, tant décriée par les professionnels de la santé à travers les débrayages qui n’arrivent pas à changer le cours des choses. Lors de son allocution d’ouverture en marge des 12e journées médico-chirurgicales qui se déroulent au Centre hospitalo-universitaire (CHU) de Beni-Messous, M. Tou a indiqué que les pouvoirs publics se sont « engagés à améliorer la qualité des services par la formation continue et universitaire dans différents domaines, afin de l’adapter à la réalité et aux exigences du terrain. » Tout en réaffirmant sa « confiance au corps médical qui est à encourager », le ministre a relevé que l’Etat « n’a pas lésiné sur les moyens pour doter les structures sanitaires d’équipements modernes. » La wilaya d’Alger « s’adjuge la part du lion avec quelque 6 000 médecins spécialistes » qui seront, a-t-il expliqué, « répartis à travers les différentes régions du pays, notamment les Hauts-Plateaux et le Sud algérien. » Le ministre a par ailleurs encouragé les médecins et praticiens à « travailler avec leurs collègues étrangers, quelle que soit leur nationalité. » En ce sens, le professeur Abdelhamid Benia, spécialiste en ORL, a relevé que le service ORL de Beni Messous a entamé les implants cochléaires en 2007 sous l’encadrement d’un professeur français. « Une année plus tard ce même service a réalisé une trentaine d’implants ». « Actuellement, les opérations d’implantscochléaires sont effectuées par des Algériens et le professeur français ne fait qu’assister ces Algériens auxquels il a passé la main », a expliqué le Pr Benia. Il a affirmé aussi que des services qui n’existent pas au CHU de Beni Messous, comme la chirurgie thoracique, traumatologie et la dermatologie, seront incessamment créés par le ministère de tutelle en concertation avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. De son côté, le Pr Mustapha Boubrit, qui a animé une table ronde à l’occasion de ces journées, s’est notamment intéressé au dossier médical, et appelé à la révision du Code de la santé pour combler le vide juridique en la matière.

Nacer Ould Mammar

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