Journée d’étude sur l’état civil

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l La modernisation des services de l’état civil a été hier au centre des débats à l’occasion d’une journée d’étude tenue au siège de la wilaya de Tizi-Ouzou.

Cette rencontre, qui a regroupé des spécialistes dans le domaine a été essentiellement axée sur un ensemble de paramètres liés de près ou de loin au fonctionnement de ce service qui est beaucoup plus sollicité par le citoyen.

Il s’agit, entre autres, des nouvelles méthodes ayant trait bien évidemment à l’activité des agents de l’état civil dans les différentes institutions de l’Etat aussi bien à l’échelle locale que wilayale.

Organisée par la cour de justice en collaboration avec les services de la wilaya cette journée d’étude a permis aux participants, les présidents d’APC0 et les secrétaires généraux des communes, les magistrats et des représentants des corps de sécurité, entre autres, de s’imprégner davantage des nouvelles méthodes mises en œuvre dans le cadre de l’information de l’état civil. Dans son allocution, le procureur général a estimé que thème de la rencontre est très important et d’actualité. Selon lui, ce rendez-vous permettra aux participants de se ressaisir des anomalies relevées notamment dans l’écriture.

Le président de la cour, de son côté, a précisé que les services de l’état civil se compose de trois registres, à savoir celui des naissances, du mariage et des décès.

Autrement dit, cela signifie un ensemble de paramètres qui englobe de manière générale la situation familiale et individuelle du citoyen. Pour sa part, le wali a mis l’accent sur la nécessité de revoir, en urgence, le mode de fonctionnement des services d’état civil à travers l’ensemble du territoire de la wilaya et dans les différentes institutions de l’Etat, histoire de développer désormais la maîtrise de cet aspect pour le bien des populations, surtout dans les régions éloignées du chef-lieu de wilaya. M. Mazzouz a fait remarquer que les registres sont gérés de manière hasardeuse dans certaines mairies. “Ils ne sont même pas sécurisés”, a-t-il relevé. Le wali a souligné également que l’affectation du personnel dans le cadre d’emploi de jeunes au service de l’état civil n’est une solution car, ce dispositif est transitoire d’où, on constate, précise-t-il, fréquemment des erreurs et des anomalies dans les transcriptions notamment. Par ailleurs, dans le chapitre communications, les intervenants ont essayé d’aborder, chacun à sa manière, “l’état de l’état civil- et “le rôle du juge dans l’état civil”.

A. H.

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