Depuis le lancement des travaux, il y eut le déracinement de tous les arbres gênants ainsi que l’élargissement de la voie, mais après le chantier a été arrêté.
Selon des informations que nous avons pu glaner ici et là, l’entreprise réalisatrice n’aurait pas été payée pour le taux déjà réalisé.
Durant plusieurs mois, aucun engin n’était visible dans les parages. Finalement, le chantier a redémarré. Lors d’une virée sur les lieux, il nous a été donné de voir les engins engager des opérations sur la voie.
Cependant, il y a lieu de mentionner que s’agissant d’un terrain accidenté, les ouvrages d’art constituent un grand problèmes pour l’accélération des travaux.
“Nous attendons la fin des travaux sur cet axe très important. Depuis le lancement des opérations à ce niveau, nous souffrons. Notre matériel s’use de plus en plus vite. Ni la suspension ni les pneus ni encore les autres pièces du véhicule ne résistent au mauvais état de cette route”, nous a dit le propriétaire d’un fourgon. Cette route est empruntée aussi par les véhicules de gros tonnage qui s’approvisionnent en matériaux de construction des briqueteries et des unités de production de céramique d’Aomar. L’élargissement de cette route est tout de même un projet important surtout si la wilaya de Tizi Ouzou programme l’autre tronçon qui va du col de Tizi Larbaâ au pont noir (barrage fixe de l’ANP-Gendarmerie) à la rencontre du CW 128 venant de Boghni. Pour le moment, nous avons remarqué seulement l’emplacement des fossés en béton sur le tronçon entre le col et Draâ El Mizan. Notons que cette route nationale donne directement sur la RN 05 pour rallier l’autoroute Est-Ouest. Pour le moment, il faut d’abord mener à bon port l’élargissement du tronçon en question dans les règles de l’art.
Amar Ouramdane