Riche programme en perspective

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Plusieurs activités sont au programme, c’est ce qu’a déclaré Aomar Reghal, directeur de la culture de la wilaya de Bouira :  » Le 17 mars prochain verra une organisation grandiose au niveau de la wilaya de Bouira, à savoir communications, conférences, ateliers d’arts plastiques et autres activités « . Entre autres, pour mieux assurer la réussite de cet événement, et pour donner l’occasion aux personnes qui l’ont connu de près, un appel de participation a été lancé par la Direction culturelle de cette wilaya. « En cette occasion, je lance une invitation à tous ceux qui l’ont côtoyé de participer à cet hommage et de se rapprocher de la Direction de la culture de la wilaya de Bouira pour qu’ils soient parmi nous en cette journée de commémoration qui se tiendra le 19 du mois en cours  » a affirmé M. Reghal. Il ajoutera :  » Cet hommage est la moindre des choses que puisse faire la Direction de la culture de la wilaya de Bouira pour cet homme. C’est la première fois qu’on fait “l’hommage” à une personnalité au sein de notre wilaya. C’est dommage que les gens ne le connaissaient pas. Ils ne savaient pas qu’il est natif de Sour El Ghozlane. Mais au niveau de notre Direction on a fait un travail de recherche pas spécialement pour Djamel Amrani mais pour tous les artistes natifs de la région. En fait, cela va servir aux générations futures de telle sorte qu’elles connaîtront tous les artistes de la région parce que si on prend l’exemple de Sour El Ghozlane, elle regorge d’écrivains tels que Bounouardji, qui est malade et auquel nous souhaitons un prompt rétablissement, Ali Awene, Ali Kadour M’Hamsadji, Arezki Larbi, artiste natif de Aït Laâziz. En fin de compte la wilaya de Bouira regorge de beaucoup d’artistes, sans oublier Salah Saâdaoui. C’est donc notre mission et notre rôle de réhabiliter ces personnages « .

Il est à remarquer que Djamel Eddine Lyès Amrani est né le 29 août à Sour El Ghozlane (Algérie). Poète dit de la génération révolutionnaire; il a connu pendant la guerre de Libération les affres de l’emprisonnement et de la torture. En découlera un récit poignant, Le témoin en 1960, et des recueils de poésie très teintés de ce vécu. Il réussira cependant à aller vers une recherche poétique propre et singulière. Il déclamera dans des théâtres combles Jean Sénac, Kateb Yacine, Anna Greki, Tahar Djaout et d’autres. Il est retrouvé sans vie dans son domicile le mercredi 2 mars 2005.

Enfin, il est à noter qu’avec le programme qui a été tracé pour le 19 mars un projet de création d’une association des amis de Djamel Amrani au niveau de la wilaya de Bouira sera lancé après cet événement.

Kafia Aït Allouache

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