Le projet mis à exécution

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Après son adoption par le comité technique de daïra, le projet d’amélioration urbaine de Larbaâ Nath Irathen va passer au stade de l’exécution, deux bureaux d’études “Ziri” et “Touhfa”, ont été chargés du travail de conception du futur urbain de la ville.

Le diagnostic dressé au préalable a relevé des problèmes multiples allant des difficultés croissantes de la circulation automobile à l’absence de mobilier urbain.

La ville de Larbaâ Nath Irathen est composée d’un tissu urbain hérité pour l’essentiel du vieux fort bâti en 1871, et dont la majeure partie est dans un état de vétusté avancée. Les vieilles bâtisses de la rue “d’en haut” et nombre d’anciennes constructions de la rue principale sont croûlantes. A ce tissu obsolète se sont adjoints par la suite des îlots détachés sans grande harmonie urbaine dans un but plus utilitaire que fonctionnel. Les cités éparses, parsemées au gré des rares disponibilités foncières sont devenues par la force des choses des cités dortoirs déconnectées du centre de la ville et installées dans une sorte de médiocre “rurbanité”. Vaches et chèvres déambulent d’ailleurs sans se sentir hors de leur élément.

Le projet d’amélioration urbaine, qui comporte plusieurs volets se propose d’améliorer la fluidité de la circulation automobile par la création d’une déviation à l’entrée de la ville, qui servira notamment aux poids lourds. Le déplacement des stations de fourgons et de taxis, particulièrement embarrassantes est également envisagé.

La place Abane-Ramdane se verra promue comme espace de convivialité par un réaménagement global, nécessitant d’ailleurs la suppression de la voie attenante à la mairie et l’installation d’un ameublement urbain approprié. Le réseau d’évacuation des eaux pluviales — défectueux — sera réaménagé dans son ensemble, mais l’idée de le jumeler avec les canalisations des eaux usées a soulevé des réserves qui anticipent sur les problèmes d’entretien que poserait un tel réseau enterré. Les habitants espèrent tout de même se défaire des eaux de ruissellement qui envahissent la chaussée après chaque pluie.

D’autres actions sont prévues : elles concernent l’embellissement et l’éclairage. Les quartiers périphériques sont également concernés par ce projet, ce qui aura pour effet de les incorporer dans le périmètre urbain.

Cependant, toutes ces opérations s’apparentent en vérité à un lifting superficiel qui ne touche pas à l’ossature de la ville constituée des vieux quartiers coloniaux dont l’état de vétusté requiert des mesures plus radicales.

M. A.

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