n Les écoles privées qui n’ont pas leur agrément vont être fermées dès le mois de septembre. On emballe, on liquide et on s’en va. Eh ! bien ce n’est pas aussi simple que cela, messieurs. Vous allez fermer des établissements qui n’existent pas officiellement. «Le maquis de l’éducation», que des milliers d’Algériens ont pris, ne peut être réduit à une autorisation. Ils ont fui le système scolaire public, parce qu’ils jugent qu’il constitue un frein à l’épanouissement de leur progéniture. Les premières écoles associatives — et non privées — ont été céées par ceux qui croyaient que l’on pouvait faire une école autrement. Maintenant que les pouvoirs publics se sont rendus compte de cela, ils décident de fermer ces écoles. Celles qui auront leur agrément dispenseront le programme officiel, et les parents devront payer pour cela. Le raccourci et l’expéditif à la place de la logique et de la raison. Pourquoi le ministère n’autoriserait pas des écoles avec un programme autre que le sien, mais avec les mêmes objectifs pédagogiques et sous son contrôle. Trop fatiguant et fastidieux tout cela. Vive la fermeture !
Ouziri