Le club sportif de Tifilkout (CSI) vient de voir le jour au village Tifilkout, dans la commune d’Illihtène (daïra de d’Iferhounène), constitué par les jeunes du village, à l’issue d’une AG élective qui a porté M. Alik L’ghan à la tête de la présidence de cette structure de jeunesse, a-t-on appris des membres de ce club.
Ce dernier va sans doute relancer les activités sportives dans ce village de plus de 3 000 âmes.
Les retombées de l’avènement du SC Tifilkout seront très bénéfiques aux jeunes de la région, souvent plongés dans une léthargie et un désarroi sans pareil. Dans ce contexte, il faut rappeler par ailleurs que le village Tifilkout a bénéficié récemment de l’aménagement d’un stade dans le cadre du plan communal de développement (PCD) de la commune.
Le projet est attendu avec beaucoup d’engouement et d’ambition par les habitants du village qui, pour ce faire, ont requis un vaste terrain après avoir opté pour les système de cotisations villageoises.
Les travaux vont débuter incessamment, apprend-on. Par ailleurs, une salle de musculation, lancée par un particulier dans la localité, est actuellement en plein fonctionnement tant elle attire de gens de tous les âges venant s’adonner à leurs diverses activités sportives de prédilection. Pour Sghir, un jeune sportif et un habitué des lieux : “Cela nous permet de fuir les “guets-apens” de la débauche et autre dangereux fléaux en venant “tuer” ici notre temps… utilement”.
Il faut rappeler que la salle polyvalente et le stade communal situés au lieudit “Tizgi Guezrou”à, lisière du chef-lieu, attendent depuis longtemps leur réfection. Depuis qu’un forage a été effectué sur le site, il y a plus d’une année, le stade est devenu impraticable, pénalisant en premier lieu les jeunes désirant pratiquer du football ou autre sport de leur préférence, de même pour la salle polyvalente qui se trouve, depuis des années, dans un état de délabrement avancé, tant elle est livrée aux détritus et au vandalisme. La réouverture de ces lieux va certainement avoir un impact des plus positifs sur le quotidien des jeunes de la région, lesquels sont frappés par un marasme impitoyable et gagnés par le désœuvrement et l’oisiveté.
Antar Boufatis