La mise à niveau des PME est plus que nécessaire

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Il s’agit notamment du programme allemand GT2 qui permettra des recherches sur quatre volets et mettra en avant des programmes de développement.

Le programme permet la mise en place des call-centers ainsi que la coopération algéro-coréenne pour la réalisation de projets concernant la nouvelle ville de Sidi Abdellah et un accord stratégique établi entre ENIE et LG et surtout un programme du Maghreb initié par l’Agence du développement pour inciter les membres des commissions à prendre en charge et la mise à l’écoute des PME pour ainsi développer le secteur, relever les défis et les enjeux économiques proposés par l’APN. Lors de leur intervention, les responsables de l’agence ainsi que les patrons ont exposé les différents problèmes auxquels sont confrontées les entreprises à l’instar du manque flagrant de moyens, insuffisance en management et la faible connaissance des marchés ainsi que la rude concurrence et le libre-échange. Pour parer à tous ces problèmes, les intervenants appellent à la mise en place d’un groupe de travail et d’un programme global qui touchera toutes les activités pour la mise à niveau des PME et l’introduction de centres de formation ainsi que des associations professionnelles et des centres techniques.

Les intervenants se sont basés sur le financement et les difficultés des entreprises à bénéficier d’un crédit bancaire, vu que les banques ont besoin de garanties et de beaucoup d’autres exigences, en soulignant que la relation est très étroite car beaucoup d’entreprises sont à la limite du formel et le but de ce programme c’est de les rendre éligibles -à l’exemple des entreprises artisanales- aux exigences du crédit bancaire. Pour cela, il faut élaborer un programme spécifique en citant l’exemple des huileries de Kabylie.

Abordant le financement par l’Etat des petites entreprises, le président de l’ANDPME a affirmé que l’Etat octroie 1 milliard de dinars chaque année pour le secteur des PME pour leur financement en se basant sur les entreprises de moins de 20 salariés ainsi que toutes les activités répertoriées dans l’industrie nationale, tout en regrettant que les chambres de commerce ne soient pas soutenues financièrement.

Hacene Merbouti

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