Le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, Abdelhamid Temmar a appelé les opérateurs économiques à participer à l’élaboration de la politique de mise à niveau de l’économie nationale, tout en exhortant ces derniers à cesser de critiquer la politique du gouvernement dans ce domaine.
A cet effet, le ministre a fait savoir que cette politique de mise à niveau des entreprises industrielles s’est articulée sur les nouveaux programmes et dispositifs de ces entreprises ainsi que sur le dispositif prévu pour le soutien à l’innovation. « Cette rencontre est une occasion pour ouvrir des dialogues et des discussions autour de cette politique », a déclaré le ministre, lors de la journée d’étude sur la mise à niveau des entreprises industrielles et l’innovation, et ce, en présence des hommes d’affaires, de représentants des départements ministériels et des banques, avait lieu, hier, à l’hôtel Hilton, à Alger.
Le ministre a signalé, à ce sujet, que « nous allons établir un programme national pour la mise à niveau des entreprises », car, expliquera-t-il, dans ce contexte, « les programmes existants déjà n’ont pas donné les résultats attendus. »
Et d’ajouter que «cette rencontre fait suite aux principales recommandations formulées lors des assises nationales sur l’industrie et qui vise à faire connaître auprès des institutions et organismes concernés les principes et les objectifs contenus dans ces programmes et dispositifs.» Par ailleurs, un mécontentement a été affiché par certains hommes d’affaires qui ont appelé à l’unification des programmes de mise à niveau notamment en ce qui concerne les entreprises déstructurées. A en croire aux propos du président de la Commission de mise à niveau de la stratégie industrielle, mise en place il a y une année et demie, « une guerre est ouverte entre les MPI et les PME ».
Plus explicite, M. Bensassi, dira que « tant qu’il y a des programmes en cours, à savoir Meda II, d’un coût de 40 millions d’euros, pourquoi créer d’autres au lieu de les unifier. » Les recommandations seront connues une fois que les travaux en ateliers, menés par les concernés, seront achevés.
R.N.