Depuis son érection au statut de municipalité lors du dernier découpage administratif, Frikat a bénéficié de nombreuses infrastructures de ce genre notamment depuis le début des années 2000. Si la maternité rurale n’est pas encore opérationnelle, il y lieu de dire que le centre de santé rend tout de même d’innombrables services aux citoyens de cette région dont la plupart sont démunis. Mais, pour les autorités, ce n’est pas la fin du combat car les élus travaillent dans le sens de renforcer ce secteur en infrastructures. Ainsi, dernièrement, l’unité de soins réalisée dans le cadre des PCD 2007 a été réceptionnée. Cette nouvelle structure sanitaire viendra à point nommé soulager les habitants qui se déplaçaient jusqu’au chef-lieu pour une injection ou encore un pansement. Certes, les responsables de la commune ont tout fait pour doter ce village de ce dispensaire ô combien indispensable dans cette localité ; il est attendu sa mise en service, c’est-à-dire son équipement ainsi que l’affectation du personnel. Pour les autres unités de périphérie, elle continuent à fonctionner. Maintenant qu’un service – qui devra s’occuper des structures sanitaires extra hospitalières – a été créé à Boghni, c’est une opportunité peut être de mieux gérer ce secteur qui a tant souffert.
Dans certaines infrastructures de ce rang, tout manquait. Des patients étaient obligés de se déplacer aux polycliniques de Draâ El Mizan ou de Boghni pour un acte médical aussi simple en raison du manque de produits pharmaceutiques : coton, alcool chirurgical… La commune de Frikat dispose actuellement de cinq unités de soins éparpillées sur tout le territoire de la région. Elles sont toutes opérationnelles, et un médecin fait rotation à raison d’une fois par semaine pour chacune d’elles.
Il y a lieu de rappeler que le centre de soins a besoin toujours d’une ambulance équipée afin d’évacuer les malades vers l’hôpital de Draâ El Mizan.
Amar Ouramdane