53 locaux à l’abandon

Partager

Bien qu’ils aient été attribués par l’ancienne Assembléeet les services de la daïra, depuis plus de quatre années, les 53 locaux commerciaux du Président se dégradent de plus en plus du fait qu’aucun bénéficiaire n’a pris possession des lieux. Ces locaux, appelés communément à Iboudraren «Le titanic», au nombre de 52, vu que le 53e a été une récupération, ne font que se dégrader. Leur réfection coûtera plus cher au fur et à mesure qu’ils sont laissés à l’abandon», dira un citoyen d’Iboudraren.

D’après les informations en notre possession, «ces locaux auraient fait l’objet d’une première attribution faite par l’ancienne Assemblée et les services de la daïra par voix d’affichage. Toutefois, ces locaux n’ont jamais été occupés. Il n’y a jamais eu de contrat. Ils ont été répartis bien avant qu’ils ne soient cédés à l’APC pour leur prise en charge». Pour notre interlocuteur, «le problème est revenu à la surface après l’installation de la nouvelle Assemblée communale qui ne peut le résoudre du fait que c’est un contentieux qui existait déjà entre le maître de l’ouvrage, la Direction des équipements publics et l’APC, selon lequel l’ancien maire aurait refusé de prendre les clés de ces locaux.»

Avant de prendre possession de ces locaux, le nouveau P/APC aurait demandé qu’une commission vienne pour établir un état des lieux de ces locaux. Les citoyens, pour leur part, se posent la question de savoir «qui prendra en charge les frais de réhabilitation de ces locaux ?» Toujours selon notre source : «Les services de la Subdivision du logement et des équipements publics (SLEP) auraient fait un état des lieux et estimé les travaux à 4 millions de dinars, mais cette estimation aurait été contestée par l’actuelle APC.» A vrai dire, la réhabilitation de ces locaux dépasserait de plus de 2 fois l’estimation faite par les services de la SLEP. Aussi, nous avons appris qu’une demande aurait été faite afin qu’une équipe soit dépêchée de la wilaya, en plus des services techniques, pour évaluer la situation. Suite à cela, les bénéficiaires seront sollicités pour prendre possession de ces locaux dans leur état actuel.

Dans le cas contraire, ce sera aux pouvoirs publics de les réhabiliter. En tout cas, c’est un dossier à suivre de près. Pour le moment, les 53 locaux d’Iboudraren continuent à se dégrader et la facture de leur réparation ne fait que s’élever pour celui qui se chargera de les réhabiliter, que ce soit l’Etat ou leurs bénéficiaires.»

M. A .B.

Partager