l Terrain en bon état du stade de Zéralda. C’est là que l’école du Chabab Belouizdad, catégorie minimes a reçu vendredi dernier, son hôte de la pépinière de Draâ Ben Khedda pour y disputer le match, comptant pour le 2e championnat de la Ligue de la wilaya d’Alger, 60 minutes bien pleines de beau jeu et de buts dont se sont régalés les nombreux spectateurs, jeunes, enfants, amis, parents, dirigeants sportifs et autres familles. Tout était agréable au regard, notamment pour ces éducateurs formant des générations de sportifs chez lesquels tout geste ou mot “insultant” ou “agressant” est banni. Décidément, c’est comme qui croirait rêver de la beauté du civisme, respect d’autrui et de soi, valeurs découvertes dans le stade de Zéralda, avec ces deux écoles de football que sont le CRB et la PSDBK, juste après s’être extirpé de l’environnement des autres stades, rarement sain, environnement d’adultes celui-là où toutes les qualités se conjuguaient à la loi de la jungle, vers laquelle ne cessent de nous embarquer certains autres comportements d’adultes. A Zéralda, c’est le rêve, mais le rêve est terminé. Entrons dans le jeu : dès les 10’ de jeu, l’école de l’ex-Belcourt inscrivit son premier but (1-0) par l’intermédiaire d’un milieu attaquant de qualité lequel récidiva à peine quelque 8 autres minutes plus tard (2-0). La mi-temps arrive et se termine sur le même score.
A la reprise, un pressing se dessine chez les enfants de Saïd Merdaoui et Rabah Tahir, respectivement DT et coach de la PSDBK, Ghiles Amizour, un avant-centre de cette pépinière à l’allure “lalmasienne”, pénètre dans la surface de son adversaire du jour, malgré un marquage dont il fait l’objet constant de la part de ses hôtes, mais il marque (2-1). Le pressing s’accentue et le même Amirou aux tirs canonniers, double la mise quelques minutes plus tard sur un tir des 20 mètres (2-2). Soulagement d’un côté et réveil de l’autre. Les Belouizdadis lancent un contre en solo, une minute à peine après l’égalisation, pour aggraver le score (3-2). On jouait les 10 dernières minutes, les dirigeants de la PSDBK font rentrer Hassani, un attaquant de valeur. Le pressing des enfants de la ville des Cignogneaux se poursuit plus intensément, dans la règle du jeu où l’arbitre n’a rarement la “peine” de siffler pour corriger des fautes. Aux ultimes minutes, le nouveau sang de Hassani épaulé par ses camarades Amizour. Berkouk, Izouine, d’une tête magistrale secoue les filets adverses en reprenant un retrait d’Amirou, le “remuant” des compartiments (3-3). Une égalisation aux ultimes secondes qui laisseront invaincue la pépinière de DBK, leader incontestable. Du football du vrai ! Jusqu’à l’étouffement, chez des adolescents. Quelle beauté ! Quel charme ! Merci les enfants, hôtes et visiteurs !
Antar Boufatis