Gestion anarchique

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Après maintes réunions entre la DE de Béjaïa et l’Association des enseignements de tamazight, Tidmi, lors de laquelle des promesses ont été données, notamment, la généralisation de l’enseignement de tamazight, le maintien des classes actuelles pour le suivi, etc ; il s’est avéré que le service OP de la DE de Béjaïa gère cette affaire de façon anarchique au mépris de la circulaire 446/6 qui est piétinée.

Concernant la généralisation de l’enseignement de tamazight, si elle ne s’est pas faite entièrement, les membres de l’association Tidmi reconnaissant que le service OP de la DE n’est pas responsable puisqu’effectivement, il y a un manque enseignants. Par contre, pour ce qui est du reste, la gestion anarchique de l’OP est injustifiée.

Citons des exemples concrets :

La classe de tamazight de l’école des Frères-Bensadi d’Iheddaden (Béjaïa ) sera supprimée après avoir existé pendant trois ans. Le prétexte invoqué est le manque de salles. Ce qui, d’après l’association Tidmi, est faux. En effet, l’APC de Béjaïa aurait ajouté quatre classes au minimum pour chaque établissement. D’ailleurs, il existe dans cette école primaire une salle occupée par une inspection. Elle est, donc, facile à déplacer, les enseignants ont organisé une journée de grève pour la demander. Même les parents d’élèves se sont rassemblés, la semaine passée, devant le siège de la wilaya pour cela. De son côté, Djamel Ikhloufi, membre du bureau de l’association Tidmi nous confie :”Un responsable doit prévenir les situations et les gérer, pourquoi ouvrir un poste budgétaire dans un établissement pour le supprimer trois ans après ? Et là, ce n’est qu’un problème parmi tant d’autres. Sans oublier que le problème du nombre d’élèves ne se pose pas et que la demande pour le maintien du poste a été formulé par les enseignants et les parents d’élèves.”

Citons un autre cas : Celui d’une enseignante recrutée officiellement, puis envoyée à Seddouk après la suppression des postes pour manque de salle ! sans commentaires.

Ajouter à cela l’existence d’enseignants exerçant dans deux ou trois établissements à cause de ce que l’on appelle “le complément d’horaires “. Pour cela, les enseignants se demandent pourquoi créer un poste dans un autre établissement alors que le nombre d’heure n’est pas n’est pas minimal. Par ailleurs, la circulaire 446/06 n’est pas respectée même concernant le suivi. l’exemple de l’établissement qui dispense des cours de tamazight uniquement pour les premières années, et cela, depuis…quatre ans, est illustratif. Où est le suivi? Enfin, pour revenir aux rencontres entre la DE et le bureau de Tidmi — la dernière a eu lui en décembre 2007— et les promesses cosignées dans un P-V de réunion, n’ont pas été tenues.

Ces promesse consistent au règlement définitif du problème de la généralisation de l’enseignement de tamazight est de son suivi comme le stipule la Circulaire 446/06 ; et de tenir des réunions “régulières”. Ce qui n’a pas été fait.

Pire encore, une demande d’audience est restée lettre morte. C’est pour cela que Djamel Ikhloufi, membre du bureau de Tidmi nous déclare ceci : “S’agit-il à chaque fois qu’il y a un problème, de la nécessité d’agir avec les grands moyens pour que la DE daigne respecter la loi en se conformant aux circulaires de sa tutelle.

Aujourd’hui, le problème ne réside plus au niveau de la tutelle mais, uniquement, et rien que cela, au niveau de…l’application simple des circulaire par la DE de la wilaya de Béjaïa”

Tarik Amirouchen

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