l Le CW128, reliant Boghni à Tizi Ouzou n’est pas seulement connu pour ses faux barrages, mais au fil des ans, il est également devenu un lieu où s’adonne la prostitution à ciel ouvert. Ainsi, le lieu dit Talagamth situé entre Boghni et le Pont noir observe quotidiennement l’arrivée de nouvelles “filles de joie”. La population de la région a exprimé vivement sa colère dernièrement en exigeant la délocalisation de ces lieux. La première opération s’est soldée à la mi-février par le démantèlement du réseau composé de douze femmes et des deux hommes. En dépit des descentes sporadiques des services de sécurité, les lieux sont vite réinvestis comme si rien ne s’est passé. Lors d’une autre opération, des sources au fait de la situation nous ont appris que deux gérants occasionnels ainsi que cinq femmes dont on ignore l’âge ont été arrêtés. C’est une opération combinée entre l’ANP, la Police et la Gendarmerie, ont ajouté nos sources. Cette autre opération de nettoyage réjouit la population de Maâtkas, d’Aït Yahia Moussa (versant d’Iâllalen) ainsi qu’une partie de Boumahni. “Il est impossible de se rendre dans nos champs”, nous a déclaré un citoyen, lors du blocage du CW128 en février dernier. Il est à rappeler qu’après l’action menée par les citoyens, les autorités chargées de la sécurité et les autorités civiles, réunies avec les représentants des contestataires au siège de la daïra de Maâtkas, avaient promis de prendre ce problème en charge. Promesses tenues.
A. Mohamed