La scène artistique vient d’enregistrer l’arrivée sur le marché d’un nouvel album édité par un jeune et prometteur chanteur natif du village Ilyiten dans la daïra de M’chedallah. Merzouk, car c’est de lui qu’il s’agit, n’en est pas à sa première production, il a déjà à son actif deux albums. L’un sorti en 2006 et l’autre en 2007.
Le premier, intitulé Ay amkan, réalisé avec son cousin, lui a ouvert grandes les portes du milieu artistique et a connu un franc succès. Par la suite, cet artiste, doté d’une très belle voix, a pris contact avec un chanteur de sa région lequel l’a aidé dans le second album spécial-fêtes. Le voilà revenu sur scène avec son propre style tendant vers l’oriental. Le nouveau produit comporte six chansons traitant un thème cadrant avec l’âge du chanteur. C’est le sentimental qui domine le contenu de ce disque à travers les chansons Ussan-nni, Yerza-d lefraq ou Tafsut yerza ugris. Cet album est arrangé et mixé par S. Amirouche.
Merzouk ne s’est pas contenté de sa propre production, il a sollicité également certains de ses amis comme Ali Fadli, Kamamouche et autre A. Moh pour intégrer quelques-unes de leurs chansons, lesquelles ont finalement donné une empreinte à son travail. A en croire les propos de plusieurs connaisseurs dans ce domaine, le texte se marie avec la musique et la richesse des textes. Loin de porter un quelconque jugement de valeur à nos jeunes artistes, Merzouk a le mérite d’être placé dans une catégorie de chanteurs qui privilégient l’art et la manière à la matière. Son seul souci est d’arriver à exprimer tout haut les sentiments et les affres de la jeunesse à sa manière. Il est convaincu qu’en allant doucement, il atteindra les objectifs assignés. C’est pourquoi, il demeure vigilant avant de rendre public son produit. C’est la seule raison qui l’a poussé à mettre sur les étals trois albums uniquement. Pourtant, avec sa belle voix, il n’est pas en manque de propositions qui affluent de partout.
M. Smaïl