Droits de l’enfant

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Comme la Journée internationale de la femme ou la Journée internationale des handicapés, la Journée internationale de l’enfance a donné lieu à diverses manifestations : conférences, expositions, programmes de distractions, concours… Ce sera l’occasion pour beaucoup de pérorer sur les droits de l’enfant, de dénoncer les atteintes à ces droits et de réclamer protection et considération pour les enfants. Et, une fois les lampions de la fête éteints, comme pour la femme ou les handicapés, on passe à autre chose. Pourtant, des milliers d’enfants dans notre pays continuent de souffrir, de vivre en marge de la société, d’être exploités ou maltraités par des adultes, proches et autres. Ce n’est pas seulement le 1er juin qu’on doit se rappeler que le gamin ou la gamine qui vend des galettes sur le bord de la route, au péril de sa vie, a besoin d’être protégés. Ce n’est pas seulement le 1er juin qu’il faut dénoncer le travail au noir des mineurs, exploités par des requins sans scrupules. Ce n’est pas seulement le 1er juin qu’il faut se pencher sur le sort de ces enfants privés des lumières de l’instruction parce que habitant des zones déshéritées. Certes, les dates sont importantes pour rappeler aux gens qu’une catégorie de la population est dans le désarroi et qu’elle a besoin d’aide mais ce qui compte le plus, ce sont les actions qu’on entreprend pour réduire les injustices, pour rétablir les malheureux et les opprimés dans leurs droits. Dans le cas des enfants, commençons par leur accorder de l’intérêt, par les écouter aussi, puis essayons, en commençant par les enfants qui nous entourent, à leur apporter l’aide ou l’assistance morale dont ils ont besoin. C’est aussi à l’Etat de promulguer les lois nécessaires à la protection de l’enfance ou de faire appliquer les lois qui existent déjà…

S. Aït Larba

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