534 foyers d’Aït Melloul raccordés au gaz naturel

Partager

Sur les 1 064 familles des villages d’Aârch Aït Melloul dans la commune de Tichy, à l’est de la wilaya de Béjaïa, 534 d’entre elles ont, mardi dernier, eu l’immense joie de voir enfin le gaz de ville arriver dans leurs foyers. Ces villages situés sur les hauteurs, où il fait très froid en hiver, vont ainsi profiter de ce confort et dire adieu aux encombrantes et lourdes bonbonnes de gaz qui font souvent l’objet, au moment où on en a le plus besoin, de pénurie et de tension. Dans ce sens, le wali de Béjaïa, Ahmed Maabed, a déclaré récemment que grâce aux efforts de tous, administration, communes, associations de village et entreprises de réalisation, le taux de pénétration du gaz de ville a atteint 64 % et que d’ici le début du mois de novembre, 7 000 familles seront également raccordées. Et dire, rappelle-t-il, que ce taux était seulement de 40 %, il y a quelques années.

Ce sont surtout les oppositions des citoyens quant au passage des canalisations sur leurs terrains qui ont retardé ce projet, regrette le wali. Il faut user de beaucoup de diplomatie pour les pousser à revenir à de meilleurs sentiments. L’autre problème de taille, ce sont les entreprises de réalisation. Souvent, elles s’empressent de prendre les marchés mais sur le terrain, on constate toute leur incompétence et leur défaillance. Les opérations de résiliation des contrats et leur remplacement prennent alors parfois beaucoup de temps. Les citoyens, quant à eux, s’impatientent, croyant qu’on les a négligés ou qu’on les a oubliés.

Certains villageois de la commune de Béjaïa, notamment, ont, en matière de branchement au gaz de ville, de quoi être déçus. En effet, selon eux, dans leurs villages, il n’y a aucune opposition de propriétaires terriens. Les canalisations sont posées du chemin de wilaya jusqu’à leurs foyers, mais pour l’arrivée du gaz, c’est une autre histoire puisque ces canalisations ne sont reliées nulle part. L’entreprise ne donne alors plus signe de vie. Les villageois ne savent même pas si le gaz va arriver du côté Est ou Ouest et, au final, on leur a seulement rendu impraticables, les routes de leurs villages.

B Mouhoub

Partager