Un groupe de terroristes pourchassé par l’ANP

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C’est dans l’après-midi du mercredi dernier qu’un groupe de sanguinaires a été accroché et pourchassé par une patrouille de l’ANP de la garnison stationnée à Saharidj en opération sur les hauteurs du massif de Lala Khedidja au lieudit Izerouel, un massif montagneux qui surplombe l’ancien village de Auakour. Les terroristes ont pu s’échapper à la faveur d’un terrain miné et au relief fort accidenté, ce qui a sensiblement ralenti la progression des militaires et permis à cette horde de sanguinaires de s’éloigner sans subir de pertes. Notons que de cet endroit, Izerouel, les terroristes ont été plusieurs fois délogés par les forces de sécurité et que même l’aviation a été maintes fois utilisée pour détruire leurs casemates sans que les terroristes ne songent à l’abandonner et y reviennent pour occuper ce lieu stratégique dès la fin de l’opération, en particulier en été, un lieu qui offre toutes les commodités aux criminels, à commencer par une vue d’ensemble sur toute la daïra de M’chedallah, ce qui leur permet de surveiller tous les mouvements des hommes de la sécurité, l’existence de grottes et difficiles d’accès ainsi que plusieurs issus d’où ils peuvent s’échapper soit vers le col de Thirourdha, Aïn Zebda ou vers le versant nord de Lala Khedidja du côté d’Aït Ouavane et Tizi N Koulal. Ce dernier lieu a été, il y a à peine un mois, le théâtre de deux faux barrages, un endroit où les terroristes se manifestent périodiquement pour détourner sans aucun doute l’attention de l’endroit où ils se terrent et de leurs refuges. Rappelons qu’en plein milieu de leur fief dans l’immense forêt de Thamelaht, du côté de la commune d’Ahnif, 40 km à l’est du chef-lieu de la wilaya de Bouira, en utilisant de gros moyens, l’ANP a réussi à éparpiller les troupes de terroristes réduites à errer en petits groupes à travers le territoire de la daïra de M’chedallah et ne doivent leur salut qu’à leurs déplacements sans répit, d’où leur déroute totale, d’après les témoins oculaires qui les ont rencontrés dans des faux barrages. La pression permanente qu’exercent sur ces assassins les forces de sécurité a fini par les mettre aux abois et à les démoraliser, sentant leur fin proche, surtout que la plupart de leurs réseaux de soutien ont été démantelés.

Omar Soualah

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