La 7e édition du Symposium international de MDI business school, plus connu sous l’appellation de » Symposium d’El Oued « , du nom de la ville ( plus précisément la résidence du grand homme d’affaires Djillali Mehri) qui l’avait abrité à six reprises, se tiendra les 22 et 23 juin de l’année en cours à l’hôtel Hilton d’Alger, sous le haut patronage du ministère de l’Industrie et de la Promotion des investissements. C’est ce qui a été annoncé par MDI-business school, lors d’une conférence de presse et le forum des chefs d’entreprise en présence des représentants du Ceram Sophia Antipolis (technopole de Nice). Placée sous le thème » Pôles de compétitivité, milieux innovants et partenariat high-tech à l’échelle internationale : opportunités pour l’Algérie », cette rencontre connue aussi par la rencontre de Davos, aura comme objectif, d’étudier la question relative aux expériences internationales, la problématique de l’innovation et la valorisation de la recherche au sein des pôles de compétitivité et le développement durable.
Selon le directeur général de MDI-business school, Brahim Benabdesslam, le Symposium aura pour but, également, d’étudier les mesures que doivent prendre les zones d’activités au cœur des nouvelles stratégies industrielles pour répondre à la compétitivité en Algérie.
Pour sa part, le coordinateur scientifique du Symposium, Boualem Aliouat, professeur à l’université de Nice Sophia Antipolis et à Ceram business school, a tenu a expliqué que cette 7e édition vise, également, à orienter les acteurs : les décideurs algériens dans la réalisation de leur projet de conception, de l’élaboration et de valorisation des pôles de compétitivité à long terme en Algérie. Evoquant ces pôles de compétitivité, Boualem Aliouat a indiqué qu’il s’agit de » moyens financiers importants, à savoir, fonds unique interministériel, coopération technique, politique, économique, entrepreneurs, juristes… »
Par ailleurs, les écosystèmes d’affaires en Algérie pourraient, selon lui, constituer à l’avenir des pôles de compétitivités à l’image de la France qui consacre entre 100 à 150 million d’euros par pôle de compétitivité.
Plusieurs conférences seront animées par de différentes personnalités algériennes et étrangères durant les deux jours. Cette 7e rencontre sera couronnée d’une table ronde qui debattra du le thème « les pôles de compétitivité : quel benchmarking pour l’Algérie ? ».
Lynda Louifi