Les mêmes citoyens voient dans ce projet des effets nocifs non seulement sur la santé publique mais aussi à l’environnement en général, outre de probables répercussions sur les contaminations des réserves phréatiques et des différents points d’eau qui ne sont à vrai dire pas assez lointains de ce cette fosse, soit pas plus d’une quarantaine de mètres.
Par voie de conséquence, ces mêmes puits et autres réserves hydriques y seront contaminés par les différentes maladies qui peuvent y apparaître à tout moment.
“Ce cas de figure peut davantage se compliquer, insistent-ils, puisque ladite rivière de Ranna ne coule pas continuellement, à l’exception de quelques semaines pendant la période hivernale qui résultera du déversement de ces rejets à long terme vers cette rivière du reste particulièrement pendant les périodes estivales. Dans le même sillage, il a été même fait rappel de la réalisation de la première tranche de ce dit projet qui déverse tous les rejets vers l’Oued Sallel. Et pourquoi la deuxième tranche n’en sera-t-elle pas de même ?
Il est à signaler que les élus de la localité se sont déplacés sur les lieux pour s’enquérir plus des inquiétudes de cette population et que des réflexions y suivront pour trouver une solution durable non contaminante des réserves hydriques et autres sans omettre le volet de la faune et de la flore si amplement signalés dans leur requête dont la Dépêche de Kabylie est détentrice d’une copie. Une situation qui risque de créer un quiproquo entre l’administration et les citoyens si un brin de bonheur ne s’y manifeste pas.
Messali Kaci