Portes ouvertes sur les gardes-côtes

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En commémoration du 35ème anniversaire de sa création, le service des garde-côtes organise, depuis hier, des journées Portes ouvertes au port de Béjaïa.

L’occasion pour le visiteur de découvrir, à travers des documents et des explications d’officiers, les missions et l’action de ce corps de sécurité chargé de la surveillance du littoral créé officiellement à la faveur du décret 12-73 du 3 avril 1973.

Hier, un groupe des handicapés était invité à une visite guidée dans les dédales d’un patrouilleur qui a accosté au port, spécialement pour l’occasion. Du matériel fabriqué, nous explique-t-on, par l’industrie militaire algérienne hormis la partie équipements.

Le groupement des Garde-côtes de Béjaïa basé non loin du mausolée de Sid-Abdelkader embrasse un vaste territoire d’action allant de Ziama (Jijel) à Béni-Ksila, soit environ 85 kilomètres de littoral. La tâche de surveillance du territoire marin s’étend sur environ 104 km au large pour ainsi englober une aire totale de près de 7000 km2. Une unité flottante (navire) et plusieurs patrouilleurs et zodiacs sont les moyens dont usent ces gendarmes de la mer qui font face à des défis divers.

Cela va de la délivrance de certificats de sécurité et des fascicules de navigations aux secours en haute mer en passant par le contrôle des embarcations.

Même si, pour des raisons qui tiennent essentiellement à l’éloignement des côtes européennes, le phénomène de l’émigration clandestine demeure rare, quelques « têtes brûlées » tentent néanmoins de faire la belle à partir du port de Béjaïa. Pour l’année dernière, 15 personnes dont deux de nationalité étrangères ont été débarquées de différents navires en partance pour la rive Nord de la Méditerranée. 1312 contrôles ont été effectués durant la même période sur des bateaux battant divers pavillons et se sont soldés par 44 procès-verbaux d’infraction.

M. B.

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