A quand le dénouement ?

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Plus de quatre mois ont passé après les dernières élections locales du 29 novembre. Néanmoins, il existe toujours des communes dans la wilaya de Béjaïa qui sont confrontées à un blocage qui n’arrange ni l’élu ni les citoyens. Ces derniers qui ont pourtant caressé un grand espoir pour leur avenir, avant les élections, mais aujourd’hui ils sont devant un cauchemar. Une population qui avait cru désigner ses représentants légitimes pour leur soumettre ses préoccupations et prendre en charge leurs soucis. En effet, le spectre du blocage est devenu malheureusement aujourd’hui une réalité concrète, un blocage qui est dû à l’égoïsme des uns et des autres, où les mentalités n’ont toujours pas évolué dans le sens de faire passer l’intérêt de la collectivité devant leurs intérêts personnels.

Par ailleurs, ce qui se passe dans les 12 communes bloquées de la wilaya est vraiment lamentable. Des assemblées restent bloquées pendant plus de quatre mois, à cause des humeurs des élus qui font de la population des otages enchaînés. C’est le cas dans plusieurs APC, notamment Toujda, Adekar, Aokas, Feraoun, Souk Oufella, Souk El-Tenine, Ighil-Ali, Beni Maouche, Ath M’likeche, Tinebdar, etc. En effet, au départ plus de vingt communes étaient confrontées à cette situation (c’est le cas d’Amizour, Barbacha, Thala Hamza, El Kseur…) avant que les élus, décidés à résoudre ces faux problèmes, ont réduit peu à peu avec les tractations engagées entre certains protagonistes et les concessions des formations politiques ayant obtenu la majorité des sièges.

Certains de ces élus ont accepté d’accorder des postes de responsabilité aux élus des autres formations pour débloquer la situation, et ne pas pénaliser les citoyens qui attendent l’amélioration de leurs conditions de vie quotidienne.

Cependant, on peut noter une évolution positive dans les positions initialement exprimées par les élus des APC de M’cisna et Thala Hamza qui ont pu arriver à résoudre grâce, à titre d’exemple,dans la commune de Chemini, où le maire n’arrive toujours pas à constituer son exécutif jusqu’à présent, a réussi à faire admettre à ses co-élus des autres formations politiques qui siègent à l’assemblée d’adopter le budget de la municipalité afin de libérer la population de ce qu’elle n’a jamais voulu.

Comme c’est le cas dans plusieurs communes, ces dernières ne pourront trouver leur salut que dans l’intervention des autorités de wilaya, qui peuvent remédier à ce dilemme. Va-t-on vers des décisions dans ce sens ?

C’est le schéma qui commence à se dessiner au regard de l’entêtement de certains élus à composer avec leurs adversaires politiques des alliances et des directoires pourraient bien constituer une solution adéquate.

Maouchi Yahia

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