En effet, une équipe technique de la direction régionale de Sonelgaz de Blida a été dépêchée dans la circonscription de Maâtkas, il y a de cela quelques mois, dans la perspective de lancer l’étude technique qui permettra aux deux communes de la daïra de pouvoir bénéficier du projet de ce fameux gaz de ville avant la fin du plan quinquennal 2005/2009.
En effet, c’est dans le cadre du programme présidentiel de relance économique que ces deux localités auraient été incluses dans ce chapitre du gaz de ville au grand bonheur des quelque 50 000 habitants de la région.
Pour l’heure, on croit savoir que plusieurs possibilités ont été retenues pour raccorder la daïra de Maâtkas aux conduites. La variante la plus privilégiée reste, à en croire certaines sources crédibles, celle qui consiste à relier la région à partir de Draâ Ben Khedda via la commune de Tirmitine.
C’est d’ailleurs dans cette dernière localité qu’un poste de détente serait appelé à être érigé.
Un grand projet en perspective donc qui permettra des emplois temporaires pour les jeunes villageois. “Maintenant que nous avons vu les techniciens à l’étude de ce projet, nous croyons enfin à ce gaz de ville qui arrivera bientôt dans nos villages. Ce sera du gaz de village désormais”, dira avec un brin d’ironie un habitant du village Ghendoussa.
C’est dire, enfin, qu’après la généralisation de l’électrification et l’imminente arrivée du gaz de ville, l’on n’attend plus que la généralisation de la téléphonie fixe qui n’existe, pour rappel, qu’au niveau des chefs-lieux communaux de la daïra.
En tout état de cause, l’impatience d’en finir avec ces indésirables bonbonnes de gaz butane est perceptible chez la quasi-totalité des ménages d’autant plus que le gaz de ville revient beaucoup moins chez que le butane qui coûte 200 à 230 DA la bouteille.
Idir Lounès
