En plus des 51 logements achevés tout récemment sur la rue Hemana près du bureau de poste de Lakhdaria, 81 sont en voie de finition du côté du marché hebdomadaire, tout comme on vient de lancer 109 logements LSP à Tizi l’Bir. Ce type de réalisation nécessite quatre acteurs : l’Agence foncière, la CNL, le promoteur et les souscripteurs, ces derniers participent par un apport financier déterminé en fonction de la consistance du bien souhaité.
Tous les aléas pouvant nuire à ce partenariat ont été répertoriés et traités avant l’apposition des signatures.
A ce sujet, dira la promotrice des 109 logements de Tizi l’Bir “les logements sociaux programmés ne connaîtront aucune réévaluation”.
Elle explique que dès que l’acquéreur honore la partie financière dont il est redevable, il reçoit un acte de propriété, le mettant à l’abri de tout éventuel désagrément.
En clair, quel que soit le degré qu’atteindra la crise, les appartements F4 de Tizi l’Bir resteront cessibles à 200 millions de centimes. La réalisation en question a déjà commencé, et n’a pas connu d’arrêt de leurs travaux, malgré l’envol des cours des matériaux de construction, elle portera sur la construction de 8 blocs de 8 étages d’une capacité de 109 habitations et de 81 locaux commerciaux. Décortiqués, ces chiffres donnent 38 F4 de 84 m2, 71 F3 de 76 m2 et une partie à usage commercial comprenant 43 activités au rez-de-chaussée et 43 autres au 1er étage.
Les mêmes garanties n’ont pas été accordées à d’autres programmes. En effet on raconte ici et là à Lakhdaria, que des logements de 80 m2, donc moins spacieux que ceux de Tizi l’Bir, auraient atteint 224 millions, soit 28 000 DA/m2. En revanche, en ce qui concerne le produit LSP, précisera l’opératrice économique, “tous les promoteurs savaient au départ qu’ils n’allaient avoir aucun bénéfice sur la partie représentant le logement social”.
Par contre, confie-t-elle encore, la réglementation en vigueur autorise le promoteur à vendre les locaux commerciaux comme bon lui semble.
L’autre satisfaction enregistrée à partir de cette entreprise, vient du fait que tout le produit immobilier est allé au profit des souscripteurs de Lakhdaria.
A. Chérif
