Que ce soit à l’école primaire Khaber-Mohamed ou la nouvelle école primaire, les petits élèves encourent quotidiennement des risques d’accident et cela en raison des sorties principales de ces écoles qui donnent toutes les deux directement sur la route.
A chaque sortie de fin de classe, les enfants fréquentant ces deux écoles du premier cycle s’élancent à toute vitesse sur la route dès l’ouverture des portails. C’est un miracle qu’aucun accident grave ne se soit produit jusqu’à présent vu que rien ne sépare les portails de la route même pas un trottoir. Quel que le réflexe qu’aurait eu l’automobiliste, il ne pourrait jamais éviter un enfant qui surgirait brusquement devant lui.Ces portails sont prolongés par des murs de clôture de plus de 2 m de haut, il est pratiquement impossible de voir de loin ces enfants qui regagnent la sortie. Pourquoi ne pas prévoir des barrières de protection devant ces sorties pour freiner l’élan des enfants qui franchissent ces portails “au pas de course” et en se bousculant ? Les gardiens mis devant les deux portails se retrouvent débordés par ces centaines d’enfants et ne peuvent rien contrôler. Il est fréquent qu’ils soient bousculés par ces petits débordant de vitalité et d’un surplus d’énergie, accumulé durant les heures de classes auxquels ils éprouvent un urgent besoin de s’en décharger. Ces enfants ne retrouvent leur calme qu’après avoir couru sur des centaines de mètres et qu’ils soient à bout de souffle.
Certes, la sortie de la première école (Khaber-Mohamed) a été déplacée car donnant sur la RN 30 mais là où a été pratiquée la nouvelle ouverture, elle est longée par une autre route qui desserve la partie sud de ce chef-lieu de commune ainsi que le village Aggache et que le danger même s’il a diminué n’est pas tout à fait écarté. Il s’agit de petits enfants qui ne sont pas encore en âge d’acquérir une bonne vigilance et quelles que soient les précautions prises pour leur protection elles ne sont jamais suffisantes.
De plus avec leurs petits corps fragiles, le moindre heurt augmenterait sensiblement les risques d’accidents.
Omar Soualah
