Dans le même sillage, elle a lancé un appel à tous les enseignants du technique et technicums à se joindre à ce vaste mouvement de protestation afin de concrétiser leurs revendications qualifiées de » légitimes. «
Les membres de la coordination ont tenu une nouvelle fois à soulever les problèmes des professeurs dans les lycées techniques (PTLT) et l’avenir de leurs carrières après le nouveau statut soumis au gouvernement, qui a décidé d’appliquer la nouvelle grille des salaires au début de ce mois d’avril, et ce, avant même d’adopter les nouveaux statuts et les régimes indemnitaires.
La CNLTT a tenu à rappeler que le ministère de l’Education nationale, qui avait proposé lors de la première mouture de ce nouveau statut une déclassification de ce corps important d’enseignants (de la catégorie 14 à la 10) leur laissant deux possibilités, à savoir, » accepter d’assister les PES ou de travailler en tant qu’agents de laboratoire, sans possibilité de promotion, puis décider l’intégration de PTLT ayant plus de vingt ans en tant que professeur d’enseignement secondaire (PES) « , a indiqué le communiqué. Et d’ajouter que » l’avant-projet du statut modifié, n’a pas respecté ces amendements lors de l’application de la nouvelle grille des salaires, puisqu’elle a classé les PTLT dans la catégorie 10 sans qu’il y est intégration d’aucun d’eux en tant que PES. Malgré que l’ancien statut 90/49 prévoyait leur intégration en tant que PES après 7 ans d’expérience. «
D’autre part, les membres de la CNLTT ont également soulevé le problème des ingénieurs, en précisant que » ces derniers ont été déclassés par la tutelle en tant que PES à la catégorie 13 au lieu d’être classé en tant que professeurs principaux à la catégorie 14 comme prévu dans le nouveau statut. » En outre, les membres de la CNLTT ont demandé aux pouvoirs publics d’ » intégrer tous les PTLT en tant que PES avec effet rétroactif, et les faire bénéficier de tous les avantages concernant les PES et revoir la classification des professeurs ingénieurs « , a conclu le communiqué.
Lemya Ouchenir