Le délai de réalisation est fixé pour la mi-novembre. Nombreux sont les jeunes, pour la plupart diplômés, ayant déjà sollicité ces locaux. “Une fois fini, ce projet va créer une activité commerciale. Notre commune connaît un manque en matière de prestations : ni cybercafé ni réparateur TV et radio…”, se réjouit une source locale.
La deuxième phase, c’est-à-dire la réalisation de soixante-douze autres locaux, est imminente. “Le choix de terrain a été fait ainsi que toutes les autres études. Le projet est déjà confié à une entreprise. Si cette dernière n’a pas encore lancé les travaux, c’est certainement à cause de la flambée des prix des matériaux de construction. En tout cas, c’est une question de jours”, nous a confié Arezki Ghezali, en sa qualité de deuxième vice-président de cette APC.
A Frikat, beaucoup de jeunes sont prêts à lancer notamment les ateliers d’arts traditionnels tel la poterie, la transformation du plastique et autres petits métiers. “La centralisation de toutes les activités au sein d’un seul immeuble est une bonne chose.
C’est aussi une façon de donner au chef-lieu un peu d’essor en matière d’activités commerciales et économiques. L’important est de remettre ces locaux aux jeunes qui ne pensent qu’à fuir leur pays”, nous a déclaré un jeune attablé à la terrasse d’un café en face des vingt-huit locaux en cours d’achèvement. Si tous les projets accordés aux communes dans ce programme étaient concrétisés, il y aurait tout de même une baisse du taux de chômage, à condition que les banques facilitent les procédures, toujours pénibles, aux jeunes afin d’obtenir un
crédit.
Il y a aussi lieu de noter que ces jeunes doivent avoir l’esprit d’entreprise, c’est-à-dire de ne pas penser uniquement à leurs intérêts, mais aussi à réfléchir au moyen de développer leur activité, tout en assurant la création d’autres emplois.
Amar Ouramdane