Prés d’une cinquantaine de victimes et de parents de victimes des évènements de la Kabylie communément appelés Printemps noir, se sont réunies dans l’après-midi de vendredi dernier à la Maison de jeunes de Makouda.
Les participant à ce regroupement sont venus des quatres coins de la wilaya de Tizi-Ouzou, entre autres Tigzirt, Larbaâ Nath Irathen, Sikh Oumedour, Aït Djenad, etc. La rencontre a duré près de deux heures. Dans les différentes interventions les participants ont dénoncé le retour des gendarmes en Kabylie. Selon eux, tout retour de ce corps de sécurité est conditionné par le jugement des auteurs d’assassinats de manifestants durant les évènements tragiques vécu par la Kabylie entre 2001 et 2004. Le sujet relatif à l’indemnisation des victimes du Printemps noir a été débattu. De sévères critiques ont été exprimées. Ils ont déclaré que le sang des martyrs n’est pas à vendre. Ils ont également dénoncé la façon avec laquelle les dossiers ont été traités : la majorité ont été rejetés. Selon eux il y a mépris dans le traitement et la sélection des dossiers. Ils ont également dénoncé les faux blessés, qui, selon eux, auraient bénéficié d’indemnisation par le biais de complicité.
Enfin les participants ont décidé l’organisation d’une manifestation sous forme d’un sit-in qui sera observé ce mardi devant le siège de la wilaya de Tizi-Ouzou pour faire entendre leurs voix et demander la prise en charge de leurs revendications.
M.H.