Le projet de réalisation d’une gare routière attribué

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Draâ El Mizan est une ville située au carrefour de trois wilayas : d’un côté vers Tizi Ouzou, de l’autre vers Bouira et Boumerdès. Depuis que le bureau de l’ex-SNTV a été fermé et que la petite gare routière dans le quartier dit l’Abattoir est boudée aussi bien par les voyageurs que par les transporteurs, les voyageurs ne savent plus où attendre les moyens de transports bien que des lieux aient été désignés à cet effet. En hiver comme en été, ils doivent attendre devant le lieu habituel, c’est-à-dire à proximité de la mosquée. “Il est impossible de rester au soleil, ou sous la pluie. La situation des années 70 quand il y avait l’ancien bureau de l’ex-SNTV est bien meilleure qu’aujourd’hui. Il faut un projet de gare routière pour Draâ El Mizan”, telles sont les paroles répétées souvent par les usagers des transports privés. Devant cette forte demande, les autorités de la commune ont eu finalement, l’an dernier, l’inscription d’une gare routière. Ainsi, après que les démarches préliminaires, à savoir l’étude technique ainsi que le choix de terrain en contre-bas de la pompe à essence sur la route de Boghni eurent été faites, dernièrement, nous apprenons que ce projet qui constitue tout de même un atout supplémentaire pour la localité a été confié à un prometteur. “Bien que cette gare ne soit pas concédée à l’un des promoteurs du Calpi, nous estimons que l’essentiel est fait car notre ville aura finalement sa gare routière”, nous a confié une source locale. En tout cas, cette gare va générer quand même des postes d’emploi d’une part, et elle va aussi permettre de regrouper tous les départs vers les autres destinations à ce niveau, d’autre part. “C’est un projet qui va participer au développement de la localité du moins en ce qui concerne les activités commerciales”, dira un citoyen. D’autres ont accueilli chaleureusement cette initiative quand on sait qu’aujourd’hui des espaces qui serviraient à bien de projets sont occupés par des fourgons. Va-t-on mettre définitivement un terme à ce désordre sur la voie publique ? se demande-t-on.

Amar Ouramdane

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