Cette demande s’explique par la volonté de fuir une réalité de plus en plus dure en s’immergeant dans des paradis artificiels. Selon les spécialistes, l’usage de psychotropes dans le milieu scolaire est en constante augmentation.
Le constat établi, à partir d’un échantillon d’élèves, a fait ressortir des résultats édifiants. En effet, la consommation de drogue dans le milieu scolaire a pris des proportions alarmantes ces dernières années.
Un responsable de l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie déclare à ce sujet : « Cette étude a porté sur les deux sexes et a fait ressortir les résultats suivants : 75 % des consommateurs sont du sexe masculin et 25 % sont du sexe opposé, parmi les 30 % de consommateurs 24 % sont accros au cannabis et aux psychotropes et 6 % déclarent y avoir touché au moins une fois ».
Lors de cette étude, les drogues dites douces arrivent en tête comme le cannabis et les amphétamines. Les sondés déclarent fumer dans l’enceinte même de leurs établissements.
Ainsi, les raisons qui poussent un ados à faire usage d’un psychotrope sont à la fois multiples et diverses et de ce fait il est difficile de se fier à quelques données car le problème est majeur et profond et mérite une prise en charge plus appropriée et ce dès l’enfance. L’absence d’une autorité parentale ainsi qu’un vrai plan de prise en charge de la part des autorités restent les vraies raisons qui poussent l’ados à s’acheminer vers l’usage d’un produit aux conséquences dévastatrices et qui mène parfois jusqu’au suicide. La misère sociale n’est pas en reste car souvent ces bannis du plan de reforme du président de la République plongent dans un tourbillon qui les détruits mentalement et physiquement.
L’hôpital du jour « Drid-Hocine », prend en charge ces adolescents et un psychologue tente de définir les causes et les problèmes dont souffrent ces jeunes drogués, les cas les plus graves sont orientés vers l’hôpital de Blida.
Cette étude nous renseigne, tant bien que mal, sur ce malaise profond dans un milieu censé inculquer le savoir ainsi que les valeurs de respect et de civilité mais hélas les statistiques démontrent absolument le contraire. Ainsi, il est urgent d’apporter les solutions appropriées car nous nous dirigeons vers une dangereuse banalisation de ce fléau social ô combien néfaste.
Merbouti Hacene