Une journée de formation sur le don de sang et transfusion sanguine en général a été organisée au niveau de la salle de l’APW de Bouira en présence du directeur général de l’Agence nationale du sang, M. Kezzal Kamel, le DSP de la wilaya de Bouira et les professionnels du domaine au niveau local dont l’association de wilaya des donneurs de sang. Cette journée a permis l’établissement d’un constat sur cette activité très importante à l’échelle nationale, la stratégie d’organisation et perspectives. Ceci dit, il existe un seul STS à Bouira et quatre points de transfusion sanguine au niveau des daïras mères, en l’occurrence M’chedallah-Ain Bessem, Sour El Ghozlane et Lakhdaria. Néanmoins, il a été constaté une nette régression en matière de don de sang qui passe de 5 515 dons en 1996 à 3 509 en 2007 dont 29% en collecte mobile, ce qui a classé la wilaya de Bouira en quatrième position, et c’est Aïn Defla qui est classée première avec 38,96%. L’urgence aujourd’hui est d’augmenter le don de sang à 7000 dons, l’aménagement et équipement des locaux matériellement et humainement, avec un personnel qualifié notamment.
Pour la bonne pratique transfusionnelle, il est nécessaire de favoriser l’organisation, l’uniformité des produits, le renforcement de la sécurité transfusionnelle et l’autosuffisance. Toutefois, il existe 179 structures de transfusion sanguine en Algérie qui nécessitent l’établissement d’une fiche technique détaillée avec 45 centres de wilaya de transfusion sanguine, 16 centres de transfusion sanguine, 99 postes de TS et 19 banques de sang. En 2007, le nombre de dons de sang a atteint 367 887 dont 90% du sang collecté ont été séparés : 67% de production en globules rouges, 30% de plasma et 20% de plaquettes. Sur
300 000 produits de sang prélevé, 40% sont du RH A+. 30% O+. 15% B+ et seulement 11,5% du sang colleté du Rhésus négatif. Le Dr Kezzal expliquera l’importance de ces prélèvements qui permettent non seulement de situer les groupages mais aussi de dépister certaines maladies comme les hépatites B et C et UIH et la syphilis. La priorité selon les spécialistes est dans la mise en place d’un programme national d’assurances de la qualité du sang prélevé.
Rayane B.
