Le quartier est du village d’Ath Oulbane dans la commune de Saharidj, qui vient de bénéficier après une longue attente d’un réseau d’assainissement en chantier depuis quelques mois au grand bonheur d’une vingtaine de foyers, ne semble pas du goût de grand monde. La raison, selon quelques citoyens, plaignants, est que le rejet de cet important réseau d’assainissement se déverse un peu plus loin dans une source d’eau potable à débit important qui est la source de Voughnaou située dans un ravin entre le village d’Ath Oulbane et celui de Aggache. Une source qui existe selon quelques notables de la région depuis plusieurs centaines d’années. Plusieurs questions se posent d’elles-mêmes quant à cette situation, les responsables locaux ne connaissent-ils pas l’endroit ? La fiche technique du projet était-elle vraiment faite sur le terrain ? Et enfin, peut-être que ces derniers (les responsables locaux) ne se rendent pas compte de la vraie valeur des autres sources naturelles de la région, telle que la Source noire (l’Ainsar Averkane) qui coule à un débit très important et a mis fin au calvaire d’AEP de la population de M’chedallah. Il convient de souligner par ailleurs, que le même sort a été réservé à une autre source, Thala N’Ath Salah en l’occurrence, implantée à mi-chemin entre le chef-lieu de la commune de Saharidj et le village d’Ath Yabrahim. Quant à la source de Thala Rana, qui a alimenté dans un passé récent 80% des habitants de la commune de Saharidj, son sort ne diffère pas trop des premières suscitées, car elle est laissée en état d’abandon depuis la mise en service de l’Ainsar Averkane. Les chargés de la gestion des eaux ne doivent-ils pas se pencher sur le sort de ces sources qui risquent de disparaître ?
Omar Soualah
