Six terroriste anéantis, deux autres capturés

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Nos sources laissent entendre que ce coup de filet, accompagné de la destruction d’une importante casenate ; n’est que le prolongement d’une section des gendarmes ayant permis l’avant-veille de ce week-end, l’arrestation de deux éléments de l’ex-GSPC, non loin de Boudouaou. La connexion entre les différents groupes islamistes, ceux des maquis et d’autres faisant parties des réseaux de terroristes non encore démasqués, est un fait indéniable. Le tout forme une organisation sanguinaire structurée avec l’intention diabolique de déstabiliser la banlieue est d’Alger et les wilayas de la Kabylie. La dernière résurgence en date de l’ex-GSPC sur l’axe Alger-Tizi-Ouzou, a eu lieu ce mercredi en milieu de journée dans la partie ouest de Sidi-Ali Bounab. Deux militaires y ont été tués dans une embuscade terroriste. Blessé grièvement lors de la même attaque, un autre soldat de l’ANP a succombé peu après, a-t-on signalé.

Dans la matinée de la même journée, trois heures avant l’aube, un garde communal a été victime d’une attaque à l’explosif. Dans la localité de Souk El Had sise 15 km au sud-est de Boumerdès.

Là, en ripostant, les gardes communaux blessèrent mortellement un élément du groupe d’assaillants. Parmi les armes récupérées par les renforts militaires, juste après l’accrochage, un kalachnikov portant le nom de Hamzaoui, terroriste notoire originaire de Beni Amrane.

Moins d’une semaine auparavant, l’on dénombrait également, 1 mort et cinq blessés suite à des attaques terroristes simultanées ayant eu pour théâtre les localités de Lakhdaria et de Zemmouri. Les détachements locaux de l’ANP et de la BMPJ qui ratissent sans cesse ces rues sensibles au araient, dans la même journée de mercredi, abattus trois terroristes. Plus important encore, les militaires ont récupéré un fusil mitrailleur de type RPJ7, trois kalachnikovs, un fusil à pompe et deux obus de heb-heb ( mortier artisanal). Ici et la, on fait face à des hordes sanguinaires réfractaires à toute idée de réconciliation nationale. Au moment des frappes qui se concentraient, l’avant-veille de ce week-end, sur les monts de Arayel à Tidjelabine, l’on entendait, dit-on, les cris de vengeance prononcés par la horde islamiste traquée. Le moindre indice est encore exploité pour localiser avec précision les (antres) tanières de l’ex-GSPC comme prélude à son anéantissement définitif.

Salim Haddou

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