Le printemps pour réinventer les ârchs

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L’opportunité de la célébration des deux dates printanières et vraisemblablement aussi l’agitation de la scène politique provoquée par le sujet de l’heure, à savoir la révision de la Constitution et sa portée pour la troisième mandature, n’ont pas laissé de marbre quelques acteurs de la dynamique citoyenne qui s’étaient donné rendez-vous ce week-end au niveau du centre culturel de M’chedellah.

Les conclavistes sont venus de Sétif, Tizi-ouzou, Béjaïa et Bouira. A l’ordre du jour de la rencontre : la préparation de l’interwilayas prévue pour le 8 mai à Bouira, commémoration du Printemps berbère et du Printemps noir (recueillement sur la tombe de Guermah Massinissa, meetings et conférences le 20 avril et marche à Amizour le 22 du même mois). Ceci pour ce qui est du rituel solennel. En réalité, cette sortie inattendue de quelques anciens délégués des ârchs dont Kacimi, Toumi, Aoudia et Gharbi est motivée par la volonté de restructurer le mouvement et de coller à la nouvelle donne politique, retiendra-t-on des propos de Kacimi. S’agissant de cette idée de réviser la Constitution et renouveler le mandat à Bouteflika, notre interlocuteur estime que philosophiquement renouveler un mandat suppose donner plus de temps pour parfaire un travail. Pour le délégué, il faudrait d’abord voir où en sont les droits de l’homme et la démocratie depuis l’investiture du président de la République.

A propos de la révision de la Constitution, il laissera entendre que même si ceci est dans les revendications des ârchs, il n’en demeure pas moins que seule sa teneur décidera de son soutien ou non.

T.O.A.

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