La réunion qui s’est tenue, jeudi dernier, entre les dix représentants des contestataires et le wali délégué de Zéralda n’a trouvé aucune issue quant à une éventuelle suppression de la liste des bénéficiaires pour ainsi établir une nouvelle liste » plus crédible « . Douze personnes ont entamé une grève de la faim depuis cinq jours et un climat de crainte et de tension, règne depuis quelques déjà avec des appréhensions que cette grève ne génère d’éventuelles émeutes. En effet, le climat qui règne ces derniers jours à Staouéli n’est guère réjouissant, en témoigne cette foule qui s’est amassée autour du siège de l’APC pour clamer ses revendications qui consistent en la suppression et le changement de la liste des bénéficiaires, le nombre réel de logements, ainsi que le départ du wali délégué de Zéralda. D’après les citoyens de cette commune distante de 20 km d’Alger, ce dernier n’a même pas daigné établir l’éclairage public et a plongé la commune de Staouéli dans le chaos total, en témoigne l’état des bidonvilles et les HLM qui est lamentable.
Les douze personnes en grève de la faim depuis mardi dernier menacent de radicaliser leur mouvement sous forme d’émeutes si jamais rien n’est fait pour réparer ce qu’ils qualifient d’injustice et de » hogra » et ce, après l’échec de la rencontre qui s’est tenue avec le wali délégué de Zéralda jeudi dernier. D’après les contestataires, la liste des bénéficiaires, établie par l’APC contient des noms de personnalités politiques et artistiques, ce qui est d’après eux aberrant.
De leur côté, les élus locaux appellent les citoyens à une contestation pacifique et surtout ne pas verser dans la violence que certaines personnes voudraient provoquer. Ainsi les grévistes menacent de radicaliser le mouvement si jamais les autorités continuent de faire la sourde oreille mais ils proposent toutefois une période d’un mois pour étudier la situation des bénéficiaires au cas par cas avant de rendre publique une liste crédible et conforme et ce, de façon définitive.
Merbouti Hacene