Le procureur général près la cour de Tizi-Ouzou, M. Lazizi, a procédé à une visite de travail et d’inspection, en compagnie de la presse locale, à la maison d’arrêt de Tizi-Ouzou. Dans cet espace carcéral, plus de 1 000 détenus relevant du droit commun et autres sont internés.
La population carcérale de la prison de Tizi-Ouzou touche les deux sexes de tous les âges.
C’est une opération inédite que vient d’organiser le procureur général de Tizi-Ouzou, acte amplement encouragé et encourageant, qui permet du coup d’avoir un regard sur les conditions qui prévalent à l’établissement pénitencier de Tizi-Ouzou. Le procureur général, à travers cette visite, a fait découvrir des ateliers opérationnels de formation professionnelle, englobant les sections de la couture et de l’informatique, dispensés à toutes catégories. Ces spécialités sont dispensées à toutes catégories de détenus dont près de 540 concernés, parmi eux figurent même des candidats aux examens du BEF et du bac. Cette manière professionnelle et humaine de procéder est parmi tant de mesures prises dans le fonctionnement et la gestion de la vie carcérale, qui préparerait le détenu à une meilleure insertion sociale, une fois la peine purgée. A la maison d’arrêt de Tizi-Ouzou, on recense 45 détenus en préparation de l’examen du bac pour la session 2007/2008 et pas moins de 90 autres s’apprêtent à passer l’examen du BEF. Parmi certaines mesures prises par le procureur général, se trouvent 9 pensionnaires en liberté conditionnelle, 2 détenus en semi-liberté et 37 autorisés de permission de 10 jours à leur demande pour aller chez eux.
45 détenus en préparation de l’examen du bac
La couverture sanitaire aussi est bien prise en charge à la prison de Tizi-Ouzou, cela fait partie du souci quasi permanent des autorités en charge de l’établissement. On trouve à l’intérieur un centre sanitaire, minihôpital équipé où 18 médecins généralistes, dentistes et psychologues exercent en permanence. Ce centre de soins bénéficie de toutes les commodités adéquates à pareil établissement, la facture annuelle des médicaments livrés par la Pharmacie centrale est à hauteur de 7 000 000 DA. Pour ce qui est des visites des parents les détenus dont les familles sont loin ou dans l’impossibilité de se déplacer ont à leur disposition des cabines téléphoniques afin de s’enquérir des nouvelles de la famille, les communications étant à la charge de la maison d’arrêt. Le procureur général qui a eu à expliquer le nouveau code 04/05, loi régissant la gestion des maisons d’arrêt, parle de dispositions modernes qui participent à l’amélioration des conditions de détention, humanisation du milieu carcéral, une batterie de mesures à même de préparer le détenu à la vie normale en lui assurant une insertion sociale et professionnelle.
Khaled Zahem