Le rassemblement d’Alger empêché

Partager

Venus nombreux, les cadres syndicaux qui ont répondu à l’appel de l’Intersyndicale se sont regroupés et ce, malgré l’opposition des policiers qui ont barricadé tous les chemins qui mènent au Palais du gouvernement. Au troisième jour du débrayage qualifié par ses initiateurs  » de succès « , ces derniers pour éviter le clash, se sont regroupés au niveau des escaliers de la rue  » El-Idrissi « , juste en face du Palais.  » A bas la répression ! « ,  » Syndicats libres « ,… tels étaient les slogans entrepris par les représentants des travailleurs de la Fonction publique. A la placette de la Grande –Poste où se sont regroupés les syndicalistes, M. Boukhetta, représentant du CLA, l’air  » en colère  » a signalé aux journalistes présents sur les lieux, que  » la police s’est bien préparée pour nous empêcher de rejoindre la Chefferie du gouvernement, c’est bien regrettables ». Les éléments de la sécurité nationale était en force pour éparpiller la foule constituée de plus de 100 personnes, tous affiliés à l’IAFP.

En effet, les protestataires ont été brutalement matraqués, bousculés et interdit de rejoindre la Chefferie du gouvernement.

A l’issue de ce rassemblement M. Lemedani Ali, porte-parole du Cnapest, a rappelé les doléances pour lesquelles ils luttent, notamment la révision de la grille des salaires, l’amélioration du pouvoir d’achat, la révision des statuts particuliers et enfin la réintégration des enseignants contractuels. De son côté, M. Mohamed Sadali, coordinateur de la Satef a réitéré son appel aux pouvoirs publics pour  » ouvrir les canaux de négociations.  » Et d’ajouter d’emblé que  » nous allons faire d’autres actions jusqu’à la satisfaction de nos revendications.  » Il a également signalé que :  » Les pouvoirs publics doivent répondre à nos doléances avant l’aggravation de la situation et le chaos social.  » Ainsi, il a affirmé que  » le conseil des Nations unis des droits de l’homme étudiera le dossier de l’Algérie le 17 avril et ce, qui s’est passé aujourd’hui constitue une preuve suffisante de la dégradation de vie dans notre pays.  »

Lemya Ouchenir

Partager