Le recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) qui a débuté le 16 de ce mois dans la wilaya de Tizi Ouzou a enregistré son premier couac à Kantidja, un village relevant de la localité de Boumahni. Et pour cause, les habitants d’Achnina, un hameau officiellement rattaché à la commune de Maâtkas au vu des limites géographiques établies avec la commune de Aïn Zaouia lors du dernier découpage administratif ont pacifiquement empêché les agents recenseurs dont ils dépendent administrativement d’effectuer leur travail sur le terrain.
En fait, tout en se considérant comme des citoyens de Boumahni, ces habitants jusque-là sans commune fixe en raison, rappelons-le, de la situation du site qu’ils occupent, limité à l’est par la CW 128 et à l’ouest par un Oued, ont toujours revendiqué leur appartenance au Douar de Boumahni. Avant-hier, le président de l’APC de Aïn Zaouia a tenté de trouver un terrain d’entente avec le comité de village d’Achemina, mais en vain.
De l’autre côté, les autorités locales de Maâtkas ont fait de même pour convaincre les contestataires de l’utilité de cette opération mais la réponse fût la même, pour les résidents du hameau dont la plupart sont des recasés après les inondations qu’a subi leur village d’origine en 1974, à savoir Ihamoutène.
Ils ne veulent rien entendretant que leur problème principal n’est pas résolu. Plus clairement, ils veulent qu’ils soient administrés par l’APC de Aïn Zaouia d’autant plus qu’à ce jour leurs noms figurent toujours sur les fichiers de résidence et électoral de la commune.
M. Haddadi