Un sit-in devant la direction de l’éducation du centre aujourd’hui

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C’est ce qu’a révélé Mme Amina Benzebouchi, présidente du CECA, lors de la conférence de presse tenue hier, au siège du Syndicat national autonome des personnels de l’administration (SNAPAP), à Alger.

Ce nouvel acte revendicatif intervient afin de dénoncer les agissements de la sécurité nationale, lors du sit-in tenu le 15 du mois dernier, devant le Palais du gouvernement.

A cet effet, la présidente de la CECA a tenu à rappeler que  » les enseignants ont été matraqués et maltraités, par les forces de l’ordre alors que nous voulions seulement faire entendre nos voix pour revendiquer la régularisation concernant notre intégration dans des postes budgétaires. « 

Par ailleurs, elle a accentué son étonnement quant au  » comportement de l’administration qui considère les enseignants contractuels ayant exercé plus de 15 ans, comme étant des vacataires « .

Elle a également indiqué que  » 40 000 personnes à l’échelle nationale, sont dans le collimateur de ce problème « , a-t-elle déploré.

Le CECA a précisé que malgré l’effort fourni dans leurs établissements éducatif, l’administration continue de faire la sourde oreille quant à leurs revendications  » légitimes. « 

Dans la plateforme des revendications figurent :  » L’intégration des enseignants contractuels employés avant le 31 décembre de l’année en cours, et l’intégration de ceux qui ont exercé une année d’emploi, ainsi que la réintégration des enseignants contractuels exclus abusivement.  » Ils demandent également l’ouverture des postes budgétaires pour les matières récentes comme l’informatique.

Lemya Ouchenir

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